Miroiterie : Flabeg France qui avait changé de propriétaire en 2007 placé en liquidation judiciaire

 

 

 

Flabeg France, installé à Sarrewerden, dans le Bas-Rhin, était l'un des derniers sites en Europe de production de miroirs de rétroviseurs et de pare-soleil pour l’industrie automobile. L'entreprise a été placée en liquidation judiciaire par la chambre commerciale du tribunal de Saverne. La maison mère, allemande, avait annoncé à la mi-janvier le dépôt de bilan de cette filiale.

Cevino achète BMV

 

Le groupe nordiste de produits verriers Cevino Glass avance en région Auvergne-Rhône-Alpes. Il vient de racheter BMV, une entreprise de Feyzin (Rhône) spécialisée dans la trempe du verre plat. Cette activité représente 4 millions d'euros de CA avec plus de 20 salariés.

« Cette acquisition présente un caractère stratégique », témoigne Thierry Gautier, président fondateur du groupe Cevino (Dubrulle...) « BMV permet à Cevino Glass de renforcer sa présence en Auvergne-Rhône-Alpes et d'y jouer des synergies avec Lukora, une entreprise de Tarare, dans le Rhône, acquise en 2020. » Cette dernière, réalise un chiffre d'affaires de 9 millions d'euros avec 50 salariés.

 

La miroiterie Targe, championne d’Europe de miroiterie avec Laure Vereecken

 

Travaillant à la Miroiterie Targe, à Lyon, Laura Vereecken est de plus la toute première championne d'Europe de miroiterie. Un titre, obtenu en 2021, qu'elle doit… un peu au hasard.

Dans une profession qui reste encore très masculine, Laura Vereecken est une pionnière. Elle est, et restera, la première à avoir inscrit son nom au palmarès des Euroskills en catégorie miroiterie"Avant 2021, année où j'ai gagné, l'épreuve n'existait pas", indique la jeune miroitière qui, a 26 ans, est salariée de la Miroiterie Targe, à Lyon, depuis deux ans.

Un succès que la Nordiste d’origine doit presque au hasard. "Tout a commencé lors d'une journée portes ouvertes dans un lycée pro de Tourcoing. Je voulais me renseigner sur la sérigraphie ou l'ébénisterie mais je me suis perdu et suis tombée devant le stand de miroiterie." Une révélation.

Pour Laura Verrecken, la divine surprise des Euroskills miroiterie

Un CAP en poche, elle s'inscrit finalement en brevet des métiers d'art et découvre les Worldskills. "C'est un formateur, expert national, qui m'a poussé à m'inscrire." Gagnante de l'épreuve régionale, elle termine ensuite troisième des finales nationales, en 2018, à Caen. "Et là, j'ai eu un coup de chance, puisque les deux candidats qui m'avaient précédé ont déclaré forfait pour les championnats d'Europe."

 

Et une autre médaille d’Or pour la miroiterie Targe

 

le Graal pour Lilian Vallet

Le jeune apprenti, en alternance au sein de la Miroiterie Targe, a remporté la seule médaille d’or régionale pour la filière bâtiment et travaux publics.

Une image parle souvent plus fort que les mots. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un coup d’œil à la cérémonie de clôture des Worldskills et à la joie qui a envahi Lilian Vallet à l’annonce des résultats de l’épreuve de miroiterie. Médaillé d’or, le représentant de la région Auvergne-Rhône-Alpes a eu du mal à cacher son émotion. Dans sa tête défilait sûrement tout le travail parcouru pour arriver à ce fantastique résultat…

Pour lui, tout a démarré à l’âge de 15 ans. "J’ai commencé par un CAP en menuiserie aluminium et verre, au CFA de Dardilly, explique le jeune de 19 ans, originaire de Chalon-sur-Saône. Et j’ai poursuivi par deux ans de BP avant de débuter un bac pro au lycée professionnel Gustave-Eiffel, en alternance au sein de l’entreprise Miroiterie Targe." Un choix de carrière que le tout récent médaillé d’or ne regrette pas. "J’ai découvert le métier de miroitier lors de ma formation au CFA. Ça m’a tout de suite beaucoup plu. Surtout qu’en choisissant cette voie, j’avais la possibilité de participer aux Worldskills."

Ce concours, il l’a pourtant commencé sans vraiment trop y croire. "C’est Laurent Gressard, formateur à Dardilly, qui m’en avait parlé. Mais je me suis lancé un peu comme ça, sans grand esprit de compétition." Rapidement, Lilian Vallet s’est tout de même pris au jeu jusqu’à se préparer pendant des semaines pour la phase deux des finales. "Je savais que pour réussir, il allait falloir être très bon." Et il le serait jusqu’au bout

Actionnariat salarié dans le groupe Riou Glass

 

 

La direction du groupe de miroiteries Riou Glass a décidé d’abonder à hauteur de 500 000 Euros afin d’inciter son personnel français ( 1000 salariés environs) à participer au capital de la société.

Selon la présidente du groupe Christine Riou Feron, ceci « a pour objectif de redonner du sens au travail et de partager la création de valeur de la société Riou glass »

 

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Débiteuses à pont, pour le marbre, le granit et la pierre

 

 

Lors du choix d'une débiteuse 4 éléments principaux sont à considérer:

-Le groupe de découpe

-Le chassis

-La table

-Les automatismes pilotant la machine

 

 

 

Débiteuse ayant largement mérité de prendre sa retraite, mais toujours en activité sur la région Lyonnaise.

 

1/Le groupe de coupe (Disque, motorisation, positionnement..)

Le premier critère pour choisir une débiteuse est la dimension du disque qui va déterminer l'épaisseur maximale de découpe.

La puissance du moteur de rotation du disque de la débiteuse va déterminer la vitesse de coupe (fonction aussi du type de matériau travaillé, de la profondeur de la passe..).

Ensuite le nombre d'axes sur lequel le disque de la débiteuse peut se déplacer ( X, Y, Z, axe C permettant au disque de travailler dans n'importe quelle position autour de l'axe vertical, possibilité de s'incliner par rapport à sa position verticale....)

 

Le disque de la débiteuse peut être à deux vitesses de rotation fixes (matériau tendre et matériau dur) ou avoir une vitesse de rotation variable (inverter, ou variateur de vitesse) permettant de s'adapter à tous types de matériaux et réglable à partir du pupitre de contrôle.

 

2/Le chassis de la débiteuse

C'est lui qui va permettre au disque de se déplacer sur les axes X et Y.

Il est constitué d'une poutre centrale sur lequel est fixé le groupe de découpe et il se déplace sur deux guides motorisés perpendiculaires. Pour les meilleures débiteuses, la poutre centrale et une partie des guides perpendiculaires sont en fonte, pour assurer la meilleure rigidité possible pendant le débit.

Il peut reposer sur des murs en béton ou  sur sa propre structure métallique (débiteuse mono bloc). Cette dernière solution facilite le déplacement de la débiteuse lors d'une réorganisation de l'atelier, mais est à déconseiller dans le cas de découpe de fortes épaisseurs.

 

3/La table :

Va dépendre de la sophistication du groupe de coupe. Mais la table comporte en général deux principales options :

-Possibilité de tourner (manuellement ou motorisée)

-Possibilité de s’incliner pour faciliter le chargement de la pierre à découper.

 

4/Les automatismes

-Possibilité de faire réaliser des découpes de profils

-Possibilité de communiquer avec par exemple une commande numérique