Sérigraphie sur verre plat
Le terme sérigraphie provient du mot latin « Sericum » qui signifie « soie » et du Grec « graphe » dont la traduction est « écrire ».
Le premier écran de sérigraphie fut fabriqué au Japon et il était composé de cheveux (puis sont venus comme matériaux utilisés la soie, le nylon puis le polyester).
La sérigraphie permet d’imprimer sur le verre un motif réalisé sur un support en utilisant un écran recouvert d’un textile synthétique (généralement un polyester), comportant le plus souvent 40 fils par centimètre.
Le motif à réaliser sur le verre est composé sur l’écran en perforant le textile aux endroits où le motif doit être imprimé et en protégeant les autres endroits. Le textile est tendu sur un cadre et le verre à imprimer est positionné sous le cadre.
L’émail (mais on peut aussi utiliser de l’encre, des peintures..) est d’abord déposé sur l’écran puis sur le verre en le faisant migrer, tel un pochoir, à travers les ouvertures du textile par pression sur l’écran par l’intermédiaire d’une barre appelée raclette ou racle.
L’émail est ensuite fixé par une opération thermique pour fixer le motif définitivement sur le verre. Cette opération est le plus souvent réalisée lors de la trempe ultérieure du verre.
Fabrication des écrans :
On va d’abord recouvrir l’écran d’une solution photo sensible à la lumière qui va boucher l’ensemble des mailles.
Puis on va poser sur l’écran un typon représentant (partie transparente) le motif à transférer sur l’écran.
Et enfin on va exposer à la lumière l’écran recouvert du typon. La solution photo sensible sera détruite à l’endroit où le motif a laissé passer la lumière et le motif fixé sur l’écran.
Les marchés de la sérigraphie :
Décoration : façades de bâtiments, cloisons intérieures, parois de douche.
Electromenager : portes de fours, plaques de cuisson vitro céramiques..
Automobile : diverses surfaces vitrées
Divers : machines de jeux, publicité…