Cekal précise les avantages des verres certifiés
A l’occasion du Mondial du Bâtiment, l’organisme certificateur des vitrages Cekal, a organisé sa conférence bisannuelle sur le thème « Verre et urbanisme : sécurité, qualité de vie et vitrages certifiés ». Pour aborder ces thématiques, cinq experts ont été conviés. L’objectif : mettre en avant les atouts et les performances des vitrages trempés et feuilletés, promouvoir leurs usages et valoriser le marquage Cekal.
Un bon vitrage n’est pas uniquement synonyme de transparence, isolation thermique et acoustique ou encore de confort d’été. Il est également gage d’une meilleure qualité de vie. C’est pour rappeler les atouts des vitrages qu’il certifie que Cekal a organisé, sur Batimat, sa conférence bisannuelle. Le thème choisi ? « Verre et urbanisme : sécurité, qualité de vie et vitrages certifiés ».
Lors d’une table ronde, cinq experts se sont relayés pour apporter leur éclairage et leurs témoignages croisés sur les thématiques de la qualité urbaine, de la réglementation et de la certification. Il s’agissait aussi de présenter des réalisations exemplaires et de revenir sur l’usage des vitrages certifiés Cekal.
Le verre, gage de sécurité
Sylvie Laroche, chercheure au Centre de Recherche sur l’Espace Sonore et l’Environnement Urbain (Cresson) a rappelé l’importance d’aborder l’espace habité « en termes de nuisance, de fonction, de confort, de paysage et d’ambiance par des logiques combinées d’esthétisme, d’usage et de sensation ».
« Le verre, par ses jeux de transparence et de lumière, par ses performances thermiques, acoustiques et de sécurité génère naturellement une sensation de confort et de bien-être dans les espaces habités. Le matériau permet aussi de jouir pleinement du bâti, de l’espace et l’environnement », a-t-elle estimé.
Marc Warnery, directeur général, architecte associé de Reichen et Robert & Associés, s’est lui référé aux opérations de requalification urbaine visant à réintroduire en milieu urbain « chaleur, nature et humanité ». Prenant l’exemple des réalisations de son agence, il a déclaré : « La coexistence de plusieurs fonctions au sein d’un même espace, la recherche de fluidité spatiale, le rapport au contexte, les logiques de construction, l’éthique de l’architecture, sont les thèmes récurrents de leur travail qui fait la part belle au matériau verre ».
Les notions de « lumière » et de « transparence » ont ensuite rythmé le discours de Fabienne Couvert, architecte et directrice de l’architecture et de l’urbanisme (groupe Arep). « La lumière et la matériau verre constituent depuis toujours une combinaison inscrite dans l’imaginaire des gares. C’est pourquoi les récentes réalisations font la part belle au matériau, capable d’offrir, par des jeux de lumière et de transparence, une sensation de confort, d’esthétisme et de sécurité propice à la fluidité des déplacements et de s’inscrire dans l’environnement et le patrimoine ».
Un matériau qui évolue
Pierre Martin, spécialiste nationale « Façades légères – Ouvrages verriers – Menuiseries extérieures, APAVE » a lui apporté son expertise quant à la réglementation qui définit les types de vitrages utilisables selon le type d’ouvrage, sa localisation et les typologies de risques. Il a rappelé que le DTU 39 « Travaux de vitrerie – miroiterie » est le texte principal auquel « il convient de se référer ». Le texte a bénéficié en 2017 d’une simplification et d’une prise en compte adaptée des risques sismiques. « La maîtrise des risques techniques a, entre autres, pour objectif d’assurer la sécurité des usagers par des vitrages de sécurité, en cas de séisme, lors de l’utilisation des ouvrages, vis-à-vis des risques de chute dans le vide, de chute d’éléments dangereux, de blessure en cas de heurts ou encore en cas d’incendie », a-t-il souligné.
La conférence a bien sûr compté sur la participation d’un représentant Cekal. Se référant tout d’abord aux aspects de sécurité, Jérôme Carrié, secrétaire général de l’organisme certificateur, a rappelé que pour la sécurité des personnes, « il existe 2 classes 2B2 (heurts) et 1B1 (heurts et chutes) ». Pour la sécurité des biens, « on distingue les classes P1A à P5A (résistance au vandalisme), et les classes P6B et P7B (résistance à l’effraction). »
Il est également revenu sur les performances des vitrages. Le vitrage trempé assure « une résistance accrue aux contraintes mécaniques et thermiques et un moindre risque de blessures par la fine fragmentation du matériau en une multitude de petits morceaux, assurant un moindre risque de blessure en cas de bris ».
Le vitrage feuilleté, composé de deux ou plusieurs verres assemblés entre eux à l’aide d’un ou plusieurs intercalaires, peut se casser, a-t-il précisé, mais la plupart du temps des éclats restent collés à l’intercalaire, ce qui assure « une protection des personnes et des biens ».
Concernant le marquage Cekal, il porte sur la qualité des vitrages : assemblage, durabilité, performances. Il est attribué sur la base d’audits et essais pour une durée de 6 mois.
« Pour les vitrages trempés, les critères de conformité portent sur la qualité de la trempe thermique : fragmentation et contraintes de surface. Pour les vitrages feuilletés, les critères de conformité portent sur l’état de la zone périphérique après vieillissement accéléré » a finalement rappelé l’organisme certificateur.