Bavelloni à GlassBuild AMERICA 2023

 

Bavelloni sera présent au salon GlassBuild AMERICA 2023, le plus grand salon pour le verre, la fenêtre et la porte en Amérique du Nord, du 31octobre au 2 Novembre sur le stand 3631.

Bavelloni présentera son nouvel angle variable VE 500 V10 SCS mitering machine.

Cette rectiligne pouvant façonner des volumes importants (et donc lours). L’option SCS gère automatiquement la position des meules pour assurer la meilleure qualité possible.

Bavelloni présentera aussi la biseauteuse, VB350 CNS? LA TABLE DE COUPE REV 372 SR cutting table,

 

Pour obtenir votre ticket d’entrée utilisez le code Bavelloni Customer Guest Pass Code 23GBAEXH.

Recherchons Poseur expérimenté Miroiterie

 

FRANCAISE DU VERRE spécialisée dans la Miroiterie Vitrerie depuis + de 30 ans, basée sur Paris 12ème
avec un atelier de 1500 m² recrute un Poseur en Miroiterie / Vitrerie.

 

Vous aurez les missions suivantes sur chantier :

  • Miroiterie : Miroirs, damiers, glaces laquées
  • Ensembles Sécurit : Entrées, paroi douches, collage U.V
  • Garde-corps, écrans de cantonnement
  • Vitrerie : Mastic, silicone, verrières
  • Aluminium : Façades vitrées, fenêtres, portes
  • Lecture de plans

 

Vous  justifiez  impérativement  d'une  expérience  significative  sur  le  même  type  de  poste  et  avez  de  solides  notions  en  Miroiterie et  en  Vitrerie.
Vous justifiez d'un poste similaire dans cette fonction d'au moins 5 ans.

 

Téléphone : 01 53 02 06 00

Mail : secretariat@francaise-du-verre.com

 

Rachat de Diffuver



La famille Riou continue ses achats de miroiteries en France et son maillage du territoire français

Le premier groupe français de façonnage du verre plat RIOU Glass annonce le rachat du transformateur de verre plat Diffuver, domicilié à Marclopt dans le département de la Loire (42).

Après son entrée au capital du miroitier italien Cappelletti & Roleri en mai 2022, et du groupe belge Euroglas fin 2022, RIOU Glass signe une troisième acquisition dans le cadre de sa stratégie de développement RIOU GLASS VERRE 2025. Le premier transformateur indépendant de produits verriers en France vient de réaliser le rachat de la totalité des actions de l’entreprise Diffuver.

L’opération de croissance externe vise à consolider le maillage territorial de l’ETI en France. « Diffuver est un acteur reconnu en Auvergne-Rhône-Alpes avec lequel nous partageons un savoir-faire et les valeurs familiales communes, explique Christine Riou Feron, Présidente de RIOU Glass. Cette acquisition nous permet de parfaire notre maillage territorial déjà composé de 16 sites industriels en France. » Sans compter les sites dans les DOM TOM

Outre l’ancrage géographique, l’acquisition de Diffuver va également permettre de renforcer l’expertise de RIOU Glass dans la réalisation de vitrages de très grandes dimensions pour le marché de la façade, spécialité de Diffuver. Le rachat est enfin un moyen pour le groupe normand de déployer l’ensemble de sa gamme de solutions de vitrage sur le territoire. Une gamme qui s’étend du double au triple-vitrage à très hautes performances à des produits plus techniques et design (vitrages décoratifs pour les portes d’entrée, crédences de cuisine, cloisons…).

Philippe Melon continuera d’accompagner le développement de Diffuver avec à ses côtés Rémi Maximin, directeur du site de Marclopt, et les 40 collaborateurs que compte l’entreprise. « Ambition, passion et esprit de famille sont les valeurs que nous partageons avec le groupe RIOU Glass. Nous mettrons tout en oeuvre pour satisfaire leurs attentes et ainsi à travers eux, continuer cette belle aventure dans le monde du verre » conclut le fondateur de Diffuver.

Diffuver, un savoir-faire de plus de 35 ans dans le verre

Créé en 1986, Diffuver est l’un des acteurs les plus importants de la transformation du verre plat de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Présente à Marclopt (42) et à Lyon (69), l’entreprise produit chaque année 100.000 m² de double vitrage. Sur la période 2020-2021, Diffuver a réalisé un investissement de 3 millions d’euros dans son outil de production afin de répondre à la forte demande du marché de la façade pour les verres de grandes dimensions. Un plan d’investissement qui a permis d’agrandir le site industriel de Marclopt et d’installer une table de coupe de verre feuilleté, deux centres d’usinage, ainsi qu’une ligne d’assemblage « Jumbo » de 56 mètres capable de réaliser des verres isolants de 6.000 x 3.210 mm.

 

AGC Belgique

 

Le producteur de verre plat a mis une cinquantaine de personnes au chômage technique dans son unité Belge à cause du prix trés élevé de l'énergie

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De la banque à la vitrerie

 

Article de Jean Marc Corset, Signé Lausanne

 

Eva Nagy parle de «hasard». Mais tout de même: passer du métier de la banque à celui de vitrier n’est pas chose courante. Bien sûr, il y a cette entreprise familiale qui n’intéressait pas ses frères. Elle, cela ne la dérangeait pas d’y faire sa carrière professionnelle, d’autant qu’elle se définit comme une «manuelle». Quand on visite son atelier-dépôt situé juste en dessous de la forêt de Sauvabelin, à proximité de Lausanne, on comprend mieux son choix. Car son travail est davantagecelui de l’artisan indépendant que du chef d’entreprise focalisé sur la gestion. Une façon de faire qui semble bien correspondre à sa personnalité.

E. Nagy Sàrl, vitrerie générale et miroiterie, n’a certes que trois ans d’existence sous cette forme juridique. Mais cela fait trente-huit ans qu’elle exerce cette activité en Suisse. Eva Nagy a fait son apprentissage à la SBS – la banque aux trois clés qui a fusionné avec l’UBS – en tant qu’employée de commerce en gestion. Mais elle change rapidement d’orientation lorsque la petite entreprise de ses parents prend de l’ampleur et manque de bras. Elle fera alors un CFC de vitrier.

Discriminations

Novice dans le métier, la jeune femme découvre un milieu qui n’est pas tendre avec les femmes, surtout lors des rendez-vous de chantier. «Les collègues masculins étaient très discriminants, certains voulaient remettre la femme à la maison.» Elle assume son côté féministe, estimant que ces attaques s’expliquent par les avancées en matière d’égalité qui sont mal vécues par certains. Maintenant qu’elle «a de l’ expérience et qu’elle est prise au sérieux», elle affirme qu’elle n’a plus de difficulté.

Elle n’en dit pas autant en ce qui concerne la formation professionnelle des apprentis miroitiers, qu’elle connaît bien, et où elle a recommencé l’enseignement des branches techniques en tant qu’experte des techniques verrières. Malgré son expérience, la cheffe d’entreprise âgée aujourd’hui de 59 ans, ressent parfois ce conflit des générations comme un vrai fossé socioculturel. À l’image de beaucoup d’enseignants et de parents d’adolescents, elle mesure à quel point il n’est pas aisé de comprendre les raisons de ce phénomène intergénérationnel et d’appliquer les bonnes recettes.

C’est pourquoi, à la route du Pavement 79, elle n’est pas mécontente de gérer sa boîte en toute indépendance, en ne comptant que sur un seul employé. Sans doute un second prochainement. Dans son bureau, elle enregistre les commandes, délègue une partie de celles-ci et se charge elle-même de nombreux travaux. Des pièces sur mesure la plupart du temps, car la maison E. Nagy fait désormais essentiellement du remplacement de verre.

Interventions rapides

Du temps de son père, l’entreprise a compté jusqu’à dix employés. Mais avec la crise des années 1990 dans le bâtiment et la construction, il a fallu faire des choix. «Je lui ai dit que ça ne m’intéressait pas de travailler en grand. Je voulais continuer à faire du remplacement de verre au niveau local. Comme nous avions une clientèle fidèle, nous n’avons pas ressenti la crise.» La société a ainsi réduit petit à petit sa taille à ce qu’elle est aujourd’hui, en se concentrant sur son activité de niche. Sa force: être très réactive aux besoins des clients, les particuliers comme les régies d'immeubles, et pouvoir intervenir très rapidement.

À l’inverse, et forcément en fonction de son choix, elle n’a pas profité du boom de l’immobilier ces dernières années. Mais elle ne s’en plaint pas. Elle veut garder du temps pour ses hobbys: aujourd’hui la couture et la poterie, autrefois la sculpture et la peinture, comme l’atteste une partie de l’atelier où jadis on encadrait également les tableaux. Désormais, pour elle, est venu le temps de la réflexion sur sa succession. Sans enfants, elle réfléchit à cesser son activité ou à remettre l’entreprise. Et pourquoi pas, éventuellement, accompagner un repreneur?

Rencontre à la caserne

Il est vrai que l’entreprise Nagy, c’est aussi la belle histoire de ses parents, âgés de plus de 80 ans et toujours en vie. Celle de deux réfugiés hongrois qui ont fui leur pays après l’insurrection de Budapest contre le régime communiste et la mise sous tutelle soviétique. Bertalan, le vitrier qui venait de la capitale, a rencontré sa future épouse, Anna, venant d’une région proche de la frontière autrichienne, à la caserne de la Pontaise.

En 1964, année de l’Expo nationale, le vitrier se met à son compte et tous deux créent leur affaire à l’avenue du Mont-Blanc, près du Comptoir. En 1979, ils achètent le bâtiment de la route du Pavement et son dépôt, qui leur permettent de disposer de quelques machines spécialisées et d’un joli stock de verres de toute nature, petits et grands, et de miroirs. On en voit beaucoup avec des reliefs ou des imprimés, et des couleurs vintage qui nous rappellent les vitrages de vieilles fermes ou les décorations de villas des années 1960.

L’entreprise traite le verre de sécurité, trempé, blindé, feuilleté, isolant, ainsi que les verres spéciaux. Elle fait du polissage et du sablage. Eva Nagy et son employé découpent des éléments de tables et autre mobilier, portes, fenêtres et cabines de douche. Ainsi que des miroirs de salles de bain privées ou des écoles. Un jour, un horloger de Lausanne lui a même commandé une pièce pour un vieux morbier. Dans l’atelier-dépôt artisanal E. Nagy, face à la forêt, on se sent vivre dans un autre temps. (24 heures)