La miroiterie Targe, championne d’Europe de miroiterie avec Laure Vereecken

 

Travaillant à la Miroiterie Targe, à Lyon, Laura Vereecken est de plus la toute première championne d'Europe de miroiterie. Un titre, obtenu en 2021, qu'elle doit… un peu au hasard.

Dans une profession qui reste encore très masculine, Laura Vereecken est une pionnière. Elle est, et restera, la première à avoir inscrit son nom au palmarès des Euroskills en catégorie miroiterie"Avant 2021, année où j'ai gagné, l'épreuve n'existait pas", indique la jeune miroitière qui, a 26 ans, est salariée de la Miroiterie Targe, à Lyon, depuis deux ans.

Un succès que la Nordiste d’origine doit presque au hasard. "Tout a commencé lors d'une journée portes ouvertes dans un lycée pro de Tourcoing. Je voulais me renseigner sur la sérigraphie ou l'ébénisterie mais je me suis perdu et suis tombée devant le stand de miroiterie." Une révélation.

Pour Laura Verrecken, la divine surprise des Euroskills miroiterie

Un CAP en poche, elle s'inscrit finalement en brevet des métiers d'art et découvre les Worldskills. "C'est un formateur, expert national, qui m'a poussé à m'inscrire." Gagnante de l'épreuve régionale, elle termine ensuite troisième des finales nationales, en 2018, à Caen. "Et là, j'ai eu un coup de chance, puisque les deux candidats qui m'avaient précédé ont déclaré forfait pour les championnats d'Europe."

 

Et une autre médaille d’Or pour la miroiterie Targe

 

le Graal pour Lilian Vallet

Le jeune apprenti, en alternance au sein de la Miroiterie Targe, a remporté la seule médaille d’or régionale pour la filière bâtiment et travaux publics.

Une image parle souvent plus fort que les mots. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un coup d’œil à la cérémonie de clôture des Worldskills et à la joie qui a envahi Lilian Vallet à l’annonce des résultats de l’épreuve de miroiterie. Médaillé d’or, le représentant de la région Auvergne-Rhône-Alpes a eu du mal à cacher son émotion. Dans sa tête défilait sûrement tout le travail parcouru pour arriver à ce fantastique résultat…

Pour lui, tout a démarré à l’âge de 15 ans. "J’ai commencé par un CAP en menuiserie aluminium et verre, au CFA de Dardilly, explique le jeune de 19 ans, originaire de Chalon-sur-Saône. Et j’ai poursuivi par deux ans de BP avant de débuter un bac pro au lycée professionnel Gustave-Eiffel, en alternance au sein de l’entreprise Miroiterie Targe." Un choix de carrière que le tout récent médaillé d’or ne regrette pas. "J’ai découvert le métier de miroitier lors de ma formation au CFA. Ça m’a tout de suite beaucoup plu. Surtout qu’en choisissant cette voie, j’avais la possibilité de participer aux Worldskills."

Ce concours, il l’a pourtant commencé sans vraiment trop y croire. "C’est Laurent Gressard, formateur à Dardilly, qui m’en avait parlé. Mais je me suis lancé un peu comme ça, sans grand esprit de compétition." Rapidement, Lilian Vallet s’est tout de même pris au jeu jusqu’à se préparer pendant des semaines pour la phase deux des finales. "Je savais que pour réussir, il allait falloir être très bon." Et il le serait jusqu’au bout

Actionnariat salarié dans le groupe Riou Glass

 

 

La direction du groupe de miroiteries Riou Glass a décidé d’abonder à hauteur de 500 000 Euros afin d’inciter son personnel français ( 1000 salariés environs) à participer au capital de la société.

Selon la présidente du groupe Christine Riou Feron, ceci « a pour objectif de redonner du sens au travail et de partager la création de valeur de la société Riou glass »

 

Isolants thermiques en rénovation

Par Sophie Trachte et Dorothée Stiermon

Editeur EPFL

 

Ouvrage très technique et très complet sur les différentes techniques et les différents matériaux disponibles en rénovation thermique des constructions. Cet ouvrage décrit avec précisions les caractéristiques des différents matériaux présents sur le marché (isolants organiques, isolants minéraux naturels ou synthétiques, isolants composites, isolants innovants) en les décrivant (avec de nombreuses photos à l’appui) précisant leurs caractéristiques techniques chiffrées, leurs modes d’élaboration, et en balayant un grand nombre de critère permettant d’avancer vers le meilleur choix correspondant au matériau recherché .

Dans un chapitre complet il détaille leur influence sur la qualité de l’air et sur la santé. Il aborde ensuite sur une quarantaine de pages le cycle de vie des différents matériaux et leur impact environnemental.

Il aborde la notion de l’économie circulaire dans la conception et la mise en œuvre de ces différents matériaux.

 

Nombreux tableaux, articles scientifiques et thèses sur le sujet.

 

En annexe figure une liste de fabricants et producteurs

Riou glass rentre sur le marché espagnol

 

Aprés une série de rachats de miroiteries en France sur ces 15 dernières années, puis être rentré en Belgique ( Euroglass) et en Italie ( Cappelletti et Roleri ) en 2022, le groupe Riou glass s’attaque maintenant au marché espagnol en rachetant le catalan Vidresif situé à proximité de Géron. Vidresif est une importante miroiterie avec un CA de l’ordre de 25 millions d’Euros. Le groupe Riou transforme chaque année plus de 100 000 tonnes de verre plat dont il produit une grande partie sur son float de Salaise sur Sanne. Il réalisera sur 2023 un CA supérieur à 260 millions d’Euros avec 1300 salariés et 26 unités de production

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Découverte des plus vieux fours de verrerie d’Israël près du mont Carmel

 

Des fours de verrerie remontant à la fin de l’époque romaine ont été découverts au pied du mont Carmel, entre les carrefours Ha-Amakim et Yagour, a annoncé lundi l’Autorité israélienne des antiquités (AIA). Cette découverte archéologique constitue un nouveau témoignage de la place qu’occupait l’industrie du verre israélienne sur la scène internationale.

Israël, un important centre de production de verre

Les fours et les éclats de verre, découverts au cours de fouilles réalisées dans le cadre d’un projet ferroviaire en cours dans la vallée de Jezréel, prouvent en effet qu’Israël était l’un des principaux centres de production de verre du monde antique.

 

« Il s’agit d’une très importante découverte ayant des répercussions sur l’histoire de l’industrie du verre aussi bien en Israël que dans l’ensemble du monde antique », affirme Yaël Gorin-Rosen, la conservatrice en chef du département de la verrerie au sein de l’AIA. Et d’ajouter : « Nous savons de sources historiques remontant à l’époque romaine que la vallée d’Acre était célèbre pour l’excellente qualité de son sable, particulièrement adapté à la fabrication de verre. Les analyses chimiques réalisées sur les ustensiles en verre de cette époque découverts dans des sites européens et dans les épaves de navires échoués dans le bassin méditerranéen ont prouvé que le verre trouve sa source dans notre région. À présent, des fours ont été découverts, pour la première fois, là où la matière première utilisée pour fabriquer ces articles de verrerie était produite. »

 

Les résultats extraordinaires de ces fouilles presque fortuites ont attiré des spécialistes du verre du monde entier. « Cette découverte sensationnelle est d’un grand intérêt pour la compréhension de tout le système du commerce du verre dans l’antiquité. Nous avons là une preuve qu’Israël constituait un centre de production d’envergure internationale ; son verre était largement distribué en Europe et dans l’ensemble des pays du bassin méditerranéen », affirme le professeur Ian Freestone du Collège universitaire de Londres, un expert de l’identification de la composition chimique du verre.

Le site a été localisé par Abdel Al-Salam Sa’id, un inspecteur de l’AIA qui supervisait les travaux de construction de la nouvelle ligne ferroviaire reliant Haïfa à l’est du pays. L’archéologue, dont la tâche consiste à s’assurer que les travaux ne portent pas atteinte à des sites susceptibles d’avoir une importance historique, a découvert des morceaux de verre brut, un parterre antique et une couche de cendres dans une tranchée. « Nous avons aussi trouvé des morceaux de briques vitrifiées provenant des parois et du plafond des fours », confie le directeur des fouilles.

Une production industrielle pour un marché florissant

 

Les fours comprenaient deux compartiments : une chambre de combustion, où brûlait du petit bois permettant d’obtenir une température très élevée, et une chambre de fusion, dans laquelle les matières premières (du sable de plage pur et du sel) étaient insérées, puis fusionnées à une température d’environ 1 200 Co. Le verre était ensuite chauffé pendant une ou deux semaines, jusqu’à ce que d’immenses morceaux de verre brut se forment. Certains pesaient plus de 10 tonnes. À l’issue du processus de production, les fours étaient refroidis, puis les morceaux de verre étaient cassés en pièces de plus petite taille et vendus à des ateliers où ils étaient de nouveau fondus pour produire des articles de verrerie.

L’utilisation du verre s’est largement développée au début de l’époque romaine, en raison de ses caractéristiques fort recherchées : sa transparence, sa beauté, la délicatesse des ustensiles ainsi fabriqués et la rapidité de la production par soufflage. Devenu presque incontournable dans tous les foyers de l’Empire romain, le verre était produit en quantités industrielles dans des centres spécialisés. Le site découvert dans la vallée de Zvoulon constitue un exemple excellent de ces centres de fabrication du verre.

Rappelons par ailleurs que l’édit du Maximum, émis en 301 de l’ère vulgaire par l’empereur romain Dioclétien, mentionne deux types de verre : le premier connu sous le nom de verre de Judée (c’est-à-dire de la Terre d’Israël) et le second, du verre d’Alexandrie (en Égypte). Le verre de Judée était vert clair et moins cher que le verre égyptien. La présente découverte permet maintenant de situer l’un des centres où était produite cette marchandise prisée dans l’Empire romain.

Les fours seront transférés au lycée régional « Carmel Zvoulon » et exposés au public dans quelques mois.