Suite à une liquidation vente aux enchères machines pour menuiserie Alu et PVC

 

- MACHINES OUTILS : centres d’usinage, ficheuses, soudeuses,cadreuses fonctionnels et pour pièces (KABAN, MECAN’OUTILS,
DUBUS, TECAUMA, WEGOMA, ELUMATEC, STURTZ...)

 

Descriptif sur lien suivant

Vente aux enchères machines et matériel d'une importante entreprise de menuiserie Alu et PVC

 

OUTILLAGE : tables de montage, bras de manutention ventouses, portique 1T, palonniers à ventouses, compresseur complet Worthington Creyssensac modèle Rollair 29V, aspirateur industriel Holtz Profi, outils divers, servantes...


Nombreux CHARIOTS DE STOCKAGE ET DE TRANSPORT, RACKS...

 

MATERIELS ROULANT : chariots élévateurs, nacelle (pour pièces).....

 

VEHICULES Commerciaux et de chantiers

 

 

Pour plus d'informations, faire une offre..... vous pouvez contacter dés à présent

 

Mr Laurent Prosper

 

l.prosper@auxiliajuris.fr

 

S.E.L.A.R.L. AUXILIA JURIS
Commissaires de justice associés
76 Allée d'Iéna
11000 CARCASSONNE
Tél. :04.68.25.03.31 Fax : 04.68.71.05.60

 


Promotions chez Somfy

 

Angélique Longeray, Directrice de SOMFY France depuis 4 ans , est nommée Directrice de SOMFY France et SOMFY Europe Centrale, regroupant 3 pays,  l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse. Ces filiales, fortement  exportatrices, partagent les mêmes défis liés à l’efficacité énergétique dans les bâtiments. Angélique Longeray est remplacée au poste de Directeur de SOMFY France par Bruno Capdordy, qui a rejoint le Groupe début janvier 2025 et qui lui est rattaché.

Miroiterie : Flabeg France qui avait changé de propriétaire en 2007 placé en liquidation judiciaire

 

 

 

Flabeg France, installé à Sarrewerden, dans le Bas-Rhin, était l'un des derniers sites en Europe de production de miroirs de rétroviseurs et de pare-soleil pour l’industrie automobile. L'entreprise a été placée en liquidation judiciaire par la chambre commerciale du tribunal de Saverne. La maison mère, allemande, avait annoncé à la mi-janvier le dépôt de bilan de cette filiale.

Miroiterie   région   Parisienne   en   vente

 

A vendre pour raison de départ en retraite 100% des titres d’une SAS MIROITERIE VITRERIE existante depuis 1979 en IDF. Locaux surface totale 1547m² avec pont roulant, boutique, bureaux et ateliers. Equipe constituée de 2 cédants et 5 salariés. Clientèle 60% de particuliers.

CA  1,1M€

loyer annuel 144 000€ avec bail neuf à la reprise si location. Possibilité d’acquérir les murs

 

Pour plus d'informations contacter glass@comascotec.com ou le 06 64 73 63 77 Merci

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La pierre de Ponce

 

 

Elle ressemble à un gros caillou, parfois informe. Elle joue pourtant un rôle majeur pour que le marbre déploie toute sa brillance. Le village de Rance est imprégné de l’histoire de ses marbriers. On la découvre au détour d’une promenade décrite dans un nouveau fascicule.

Elle est posée là, sans attirer particulièrement le regard, au milieu de dizaines d’outils liés au travail du marbre. Une pierre ponce? « Oui, comme pour rendre les pieds plus lisses, sourit la conservatrice du Musée du marbre de Rance, Florence Peltier. Elle donne à la roche taillée son aspect brillant, elle l’adoucit en la débarrassant de sa pellicule calcaire. En frottant le marbre avec de la cire d’abeille, cela lui permet de devenir totalement imperméable, un peu comme s’il était simonisé.» Comment a-t-elle atterri dans les mains des «polisseuses», ces ouvrières qui «finissaient» une pièce de marbre? «La pierre ponce est une pierre volcanique, poursuit la conservatrice. Elle est arrivée dans nos régions à l’époque de la campagne militaire de François 1er en Italie, dans le 1er quart du XVIe siècle. C’était là-bas une méthode utilisée pour rendre le marbre plus beau. À Rance, où l’on extrait la roche d’une carrière derrière l’église, le marbre brut couvre le sol de l’édifice religieux. Au fil du temps, les paroissiens constatent que leurs sabots, en glissant sur le sol, l’ont rendu brillant, alors que sous les pieds des chaises, l’aspect brut est conservé.» Du constat naît la pratique d’utiliser la pierre pour lustrer le marbre et en faire un élément décoratif.

La mémoire d’Adèle

La pratique du polissage est relatée dans un fascicule servant de fil rouge à la visite du musée en mode après-Covid, c’est-à-dire sans la présence d’un guide. Il porte la voix d’Adèle Draguet, qui à l’âge de 91 ans, en 1979, a livré au musée ses souvenirs de «polisseuse». Dans la première moitié du XXe siècle, elles étaient nombreuses à user de la pierre ponce à domicile, pour le compte des entreprises marbrières de Rance. « On “usait” la pièce avec des pierres de plus en plus tendres, de la pierre de Gothland, de rabat et enfin la pierre ponce, relate Adèle Draguet. Les femmes ne travaillaient qu’à la main, et à domicile quand elles avaient des gosses. Certaines allaient chercher les pièces à l’usine avec une charrette tirée par des chiens. Et on devait payer nos outils nous-mêmes. » Une vie de labeur entre pierre et roche, dont le musée MagMa de Rance garde la mémoire.

Les visites guidées étant interdites jusque fin septembre, il a fallu trouver d’autres moyens de faire découvrir l’histoire et l’environnement du musée du marbre. D’ici une quinzaine de jours, un nouveau fascicule sera disponible pour permettre au visiteur de repérer les traces de l’histoire marbrière du village. Ainsi, une plaque sur une petite maison en contrebas du musée rappelle qu’elle fut la première école du village. C’est la première étape d’un circuit piéton entre pierres et verdure, via la rue du Chauffour et la rue du Commerce qui a abrité les marbreries en activité pendant plusieurs siècles. Au détour d’un chemin, on repère les traces des usines marbrières: Jules Rolez Limited, là où se trouve aujourd’hui le siège de l’AIESH, l’ancienne usine Chardon, transformée aujourd’hui en logements sociaux, la marbrerie du Château, celle de la famille Bailly.

La promenade permet aussi de situer les anciennes carrières dont certaines ont poursuivi leur activité jusqu’au milieu du XXe siècle avant d’être mises sous eau. Il s’agit de la carrière Fosset ou de la Marzelle, aujourd’hui site privé; et la carrière à Roc, aussi appelée Trou de Versailles, restée en activité jusqu’en 1952 et ainsi nommée pour rappeler que le marbre rouge de Rance a été abondamment utilisé dans la décoration du château de Versailles.

 

 

Article de l’avenir.net