Marbrerie de l’Est. Plus de 30 ans d’existence
Depuis 31 ans, la Marbrerie de l’Est fournit, en carrelage, grès, granit, etc., particuliers et professionnels de Moselle-Sud. L’entreprise réalise la chape, la pose parfois. Entre gros et petits chantiers, et la vente au détail, la société a su passer entre les gouttes des crises. Pour devenir une référence
Denis Bents a fondé la Marbrerie de l’Est en 1988. L’ancien membre du groupe de musique local Evasion a su se tailler une réputation de choix dans le secteur du revêtement du sol.
En 31 ans, combien de particuliers et d’entreprises ont franchi les portes de ce grand magasin spécialisé dans le revêtement du sol, situé à l’arrière de grandes tours de séchage à Lorquin ? Si le nombre n’est pas répertorié, la pérennité de la Marbrerie de l’Est témoigne de la qualité de son savoir-faire. « Nous n’avons jamais vraiment fait de publicité », sourit le gérant, Denis Bentz, installé derrière son bureau constitué bien sûr d’une tranche de marbre.
Dans les murs qui abritent quelque 4 000 m² de stockage et d’espace de vente, on trouve des milliers de références, « pour tous les prix », précise le patron. « Mais je ne vends que des carrelages avec une bonne note au classement Upec (usure, poinçonnement, eau, agents chimiques) », précise-t-il. Aux grands discours, il préfère la satisfaction des clients et un carrelage qui passera les affres du temps. C’est son meilleur plan communication’.
Fondée en 1988, la Marbrerie de l’Est a pris place dans les anciens locaux des cuisines Weiler, à Lorquin. Originaire de Walscheid, Denis Bentz cherchait un grand bâtiment à prix modéré, histoire de ne pas poser de problèmes financiers dans les comptes de son entreprise naissante.
« J’ai eu un associé pendant les deux premières années. Nous avons tout créé à partir de rien », indique l’entrepreneur. Puis il a continué seul. L’aventure a été intense et les nuits courtes. « À l’époque, entre le moment où on a décidé de se lancer et l’ouverture du magasin, trois mois à peine se sont écoulés », se souvient-il. Ses années de chef d’atelier à la marbrerie de Niderviller lui avaient permis d’acquérir une légitimité dans le milieu. Restait à créer la structure, à trouver les machines.
« J’ai su m’entourer de salariés en qui j’ai pu avoir confiance, c’est vraiment important ».
Pendant la courte phase de préparation, Denis Bentz et son associé sont partis dans les Vosges. Ils ont eu un coup de chance phénoménal. « On est tombé sur une débiteuse d’occasion pour 45 000 francs ». La machine est toujours là. « Elle n’est jamais tombée en panne », s’émerveille le patron. D’autres, plus récentes, l’ont rejointe depuis.
Deux salariés ont été embauchés au démarrage. Il fallait trouver les chantiers : l’extérieur de la mairie de Réding, c’était eux. De quoi se tailler une réputation. Plus récemment, ils se sont occupés des sols du funérarium de Sarrebourg, de la maison de retraite de Walscheid, etc. Sans refuser les chantiers de moindre envergure ou le conseil et la vente aux particuliers.
Aujourd’hui, regardant les années dans le rétroviseur du temps, Denis Bentz se demande encore comment il a pu faire tout cela. L’inconscience de la jeunesse a certainement sa part de responsabilité. « Je ne compte pas les heures non plus. » Et il a su s’entourer de « salariés en qui j’ai pu avoir confiance, c’est vraiment important ».
Après 31 ans d’existence, son entreprise s’adapte au temps qui passe : les clients férus de protection de l’environnement pourront même découvrir une gamme de carrelage à base de métal recyclé, de panneaux solaires, etc. On n’arrête pas le progrès à la Marbrerie de l’Est.