Newsletter pierre et marbreries. Octobre 2018
Vente lot tranches de quartz
Lot de Tranches de QUARTZ – Prix sacrifié -65%
Pour cause d’arrêt de commercialisation de Quartz et de Composites, une marbrerie cède son stock à prix choc. Tranches entières, de différents coloris et épaisseurs (listing sur demande), protégées des agressions climatiques. Environ 160M2, à retirer en 1 seule fois, en 1 point de stockage.
Prix de vente du lot : 4000 € HT soit 25 € HT le M2 ( Valeur d’achat du lot : 12 000 € HT).
Localisation : Provence Côte d’Azur
Pour liste des tranches et coloris et rendez-vous sur le parc à tranches nous contacter sur stone@comascotec.com ou au 06 64 73 63 77. Merci
Granit gris du tarn retenu par Toulouse
On connaît le revêtement qui va aménager le parvis du canal entre le pont Matabiau et le pont Riquet : sur la partie centrale, face à la gare, ce sera un granit gris du Tarn identique à celui de la rue Bayard et des allées Jean Jaurès. Un choix qui assure une volonté de continuité et de lisibilité des aménagements entre la gare et le centre-ville.
Sur les parties nord et sud-boulevards Bonrepos et Pierre Sémard, les revêtements de trottoir prévus sont : pour la voie verte côté canal du Midi : une grave émulsion calcaire et pour le trottoir côté bâti : un enrobé grenaillé avec bordure en granit. Un revêtement qui permettra à la fois la facilité d'entretien et la modification éventuelle du mobilier urbain.
L'entreprise Marsac devient Design Marbrerie
Sous l'enseigne Design Marbrerie, Laurent Benoiton a repris l'entreprise Marsac de la rue d'Artiges à Chauvigny.
Précédemment installés à Mignaloux-Beauvoir, Laurent et Émilie Benoiton ont repris depuis le 1 juillet, l'entreprise chauvinoise de marbrerie funéraire Marsac, située rue d'Artiges.
Sous l'enseigne Design Marbrerie, le couple, originaire de l'Indre, propose dans la continuité la vente de monuments, caveaux, plaques, fleurs artificielles et tous travaux de cimetière. « Reprendre l'entreprise Marsac était une belle opportunité pour nous. Ça nous apporte un beau volume d'affaires », confie le nouveau gérant, qui a effectué quelques travaux de réaménagement du bureau et propose tous les mois une offre sur un monument d'exposition.
(1) L'établissement de Mignaloux sera prochainement fermé.
Design Marbrerie, 27, rue d'Artiges à Chauvigny
PREMIÈRE PIERRE POUR LE MUDAC ET L'ELYSÉE en Suisse
L'ouverture des deux musées est toujours prévue en automne 2021. Le premier bâtiment de ce projet, le Musée cantonal des Beaux-Arts, sera inauguré en octobre 2019.
La première pierre de l'édifice destiné à accueillir le Musée de l'Elysée et le mudac dans Plateforme 10 à Lausanne a été posée vendredi. Un cube de marbre blanc de deux parties marque symboliquement la réunion de ces deux entités.
Débuté au début du mois de juin, le chantier avance selon le calendrier et l’ouverture des deux musées est prévue en automne 2021, indique un communiqué du canton, de la ville et des différentes institutions. Ce chantier correspond à la deuxième étape de Plateforme 10, pôle muséal, ou «quartier des arts», qui verra le jour sur 25'000 m2 à deux pas de la gare de la capitale vaudoise.
Le premier bâtiment de ce projet, le Musée cantonal des Beaux-Arts, sera lui inauguré en octobre 2019.
Pierre de marbre
Afin de symboliser la réunion du Musée de photographie de l'Elysée, dirigé par Tatyana Franck, et celui du Musée de design et d’arts appliqués contemporain (mudac) mené par Chantal Prod’Hom, les architectes ont opté pour un cube, composé de deux éléments de marbre blanc. «Les deux parties posées l’une sur l’autre reprennent l’image des deux institutions, et se touchent en trois points», explique le communiqué.
Pour assister à la pose de cette pierrre par les conseillers d'Etat Pascal Broulis et Cesla Amarelle, le syndic de Lausanne Grégoire Junod et les directrices des deux musées entre autres, quelque 500 personnes avaient fait le déplacement. Des politiciens, des mécènes, des représentants des CFF, des milieux culturels ou de l'économie.
Pour le Musée de l'Elysée, ce nouvel édifice doit lui permettre de doubler les surfaces d'exposition et de réunir les espaces de conservation des collections en triplant leur volume. Le mudac verra lui ses espaces d'exposition doublés.
100 millions
L’enveloppe globale de ce projet est de 100 millions de francs. Elle comprend les 40 millions de l’Etat de Vaud, les 20 millions de la Ville de Lausanne et les 40 millions provenant de contributions de mécènes et partenaires privés.
La mosaïque
La technique de la mosaïque permet de réaliser des dessins, des fresques, des frises, des revêtements de sols… en assemblant de petits morceaux de matériaux divers. Les matériaux les plus divers sont utilisés tels que : morceaux de verre clairs ou colorés, d’argenté, bois, coquillages, pierres diverses…Ces matériaux de récupération souvent appelés tesselles ou cassons peuvent être utilisés tels quels ou retaillés. Mais on peut aussi utilisés des matériaux fabriqués dans ce but tels que des émaux de Briare (proposés dans une épaisseur de 3 cm et une quarantaine de couleurs différentes) du smalt Vénitiens (avec dans ce cas le choix presque infini de nuances dans une épaisseur d’un cm).
Le matériau utilisé va dépendre de sa disponibilité, mais aussi de l’application recherchée (mosaïques de sols réalisées en pierres dures résistant à l’usure, mosaïques pour piscines résistantes à l’eau et aux produits de traitement, mosaïques intérieures ou extérieures…).
Les éléments constituant la mosaïque sont collés sur le support à l’aide de produits adaptés (ciments, enduits, colles diverses…)
La technique de la mosaïque consiste à former des motifs, des figures, des frises… à partir de pièces cassées et taillées, multicolores, appelées tesselles ou cassons (pour du carrelage cassé) et assemblés à l’aide de mastic ou d’enduit. On peut utiliser des fragments de céramique, de pierre, de pâte de verre ou encore du marbre (roche dure et cristalline qui convient aux mosaïques de sol), des émaux de Briare (3 mm d’épaisseur et plus de 35 couleurs différentes), ou smalt vénitien (environ 1 cm d’épaisseur et plusieurs centaines de coloris). Mais on peut également utiliser des galets, des coquillages, des miroirs cassés, de l’ardoise…
Trois techniques différentes
Le choix s’effectue en fonction du support, de la destination et de la taille de la mosaïque :
• la méthode directe se pratique in situ et consiste à coller directement les tesselles à l’endroit sur le support
• la méthode directe sur filet (apparue il y a 20 ans) se réalise dans un premier temps en atelier : les tesselles sont pré collés à l’endroit sur une trame de fibre de verre qui est ensuite fixée sur le support définitif, in situ. Cette technique, souvent utilisée pour créer de grands décors ou fresques, permet de livrer une mosaïque prête à poser et ainsi, de réduire le temps d’intervention sur le chantier
• la méthode indirecte (inventée au milieu du 19 siècle) s’effectue également en atelier : le motif à réaliser est inversé par rapport à l’original car les tesselles sont collés à l’envers sur un support provisoire, généralement en papier kraft. Dans certain cas, un cadre de bois, fixé autour de la mosaïque, va ensuite servir de coffrage pour couler un lit de mortier. Après séchage, la mosaïque est retournée, le papier kraft est retiré et la mosaïque fixée, en un seul morceau, sur le chantier. Si dans la méthode directe, on peut jouer sur l’épaisseur des matériaux pour donner des effets de relief, la méthode indirecte, elle au contraire, favorise une surface complètement plane même avec différentes épaisseurs de matériaux. Ce qui est intéressant pour réaliser des plateaux de tables ou des dalles de sol
Mortier ou colle à carrelage
Les tesselles et les cassons sont collés à l’aide d’un mortier réalisé à partir d’un volume de ciment pour un volume de sable de rivière tamisé (0,2 mm de diamètre), le tout additionné d’eau. Pour ralentir le temps de prise (dans le cas des tesselles de petites dimensions), il est possible de rajouter un ou deux volumes de chaux non hydraulique à ce mortier ainsi que des pigments naturels (oxydes ou terres) pour le colorer lorsqu’aucun joint de finition n’est prévu. Aujourd’hui, ce liant - qui demande une parfaite maîtrise des temps de mise en oeuvre- est de plus en plus délaissé au profit de mortiers colles industriels, identiques à ceux utilisés par les carreleurs, proposant différents temps de prises.
Promotion ouvrage sur la pierre naturelle (conception ouvrage publics en pierre)
Le C.T.M.N.C. a piloté l'édition d'un ouvrage très complet et très pédagogique sur la conception et la réalisation d'espaces publics en pierre.
Les neuf chapitres de cet ouvrage de 320 pages abordent :
- la requalification de l'espace public,
- la diversité des pierres et des produits en pierre,
- les caractéristiques des pierres et commande des produits,
- la conception des voiries en pavés et en dalles de pierre naturelle (dimensionnement structurel, dimensionnement géométrique),
- la mise en œuvre,
- la formation des hommes de l'art,
- l'entretien et les conditions d'exploitation des voiries et des espaces publics,
- la pierre au service du développement durable,
- les fiches techniques de construction des appareillages et planches de structures types.
35 Euros au lieu de 52.75 Euros à commander directement à Pierre Actual
Création marbrerie Eclypse
Ely Labaye a travaillé dans le bâtiment. A l’occasion d’une expérience dans les Pompes funèbres, il s’est pris de passion pour la marbrerie.
Il vient de créer, à Aigurande (36), son entreprise de maçonnerie-marbrerie, Eclypse. Il propose comme prestations principales la pose de caveaux, l’entretien des sépultures et la création de monuments funéraires. Il pratique aussi la marbrerie dans la rénovation de bâtiments, pour les salles de bain et les entourages de piscine.
Angelo Mangiarotti, un maître du marbre chez RBC Paris
Le showroom parisien de RBC, situé dans le 15e arrondissement, propose jusqu’au 23 novembre, une exposition consacrée au maître italien de l’architecture et du design Angelo Mangiarotti (1921-2012). En marge de la Paris Design Week, cette exposition Baptisée « Angelo Mangiarotti : skilful reflexions » présente les créations iconiques du maître, en marbre et en bois, qui sont réédités depuis 2010 par Agapecasa, l’entité positionnée sur l’habitat et le contract d’Agape, entreprise italienne spécialisée dans l’univers de la salle de bain haut-de-gamme. Les créations exposées traduisent la capacité du designer à imaginer des meubles en marbre sans joints ni serrages : les tables Eros (1971) par exemple, se composent d’un pied tronconique – plus large à la base qu’au sommet – qui supporte le plateau par simple encastrement gravitationnel, le tout étant bloqué par le poids du matériau, ce qui donne des lignes d’une grande simplicité et pureté.
Le créateur va plus loin encore avec les tables elliptiques Eccentrico, qui se composent d’un plan elliptique inséré de manière asymétrique dans un pied cylindrique incliné, l’ensemble tenant en équilibre grâce à un savant calcul de répartition des forces. Agapecasa réédite également les créations en bois de Mangiarotti, tout aussi inspirées : système breveté il y a plus de 50 ans, la bibliothèque Cavaletto est un programme modulaire constitué d’un élément à tréteaux en forme de V inversé, pouvant être superposé grâce à un simple joint gravitationnel, et pouvant accueillir des étagères à bloquer par un assemblage en « queue d’aronde ». Quant à la table Incas, avec ses pieds de forme tronc-pyramidal à section trapézoïdale, elle est déclinée par le fabricant aussi bien en marbre qu’en bois massif.
Le marbre de Carrare 1
Le fameux marbre de Carrare n’est pas seulement symbole de luxe. Le site est surtout devenu un des hauts lieux de l’extraction du carbonate de calcium, utilisé notamment dans la fabrication des dentifrices. Une exploitation industrielle qui défigure le paysage et s’accompagne de morts sur les chantiers, de pollution et d’accaparement des ressources par une élite locale et par des acteurs internationaux, dont la famille Ben Laden et la multinationale suisse Omya.
La blancheur des lieux est trompeuse. De loin, les carrières de Carrare rappellent les contours d’un glacier. En s’approchant, c’est un bassin minier qui s’étale sous nos yeux, une nappe de couleur blanc cassé posée sur les flancs des Alpes apuanes. En ce jour d’été, des dizaines de camions, chargés de blocs de marbre brut, sillonnent les montagnes dévorées par les pelleteuses. Dans ces chemins escarpés, notre véhicule 4x4 peine à monter vers la carrière Michelangelo, où l’on extrait le marbre statuario, l’un des plus chers, vendu jusqu’à 4’600 francs la tonne.
Ici une douzaine d’ouvriers s’affairent sous un soleil de plomb. Riccardo, 52 ans, dont une trentaine dans les carrières toscanes, s’attaque à un bloc de marbre avec une scie à fil diamanté. La chaleur est étouffante. «En été, le chantier est une véritable fournaise. En hiver, il est froid et humide», souffle ce fils et petit-fils de mineur. Il nous explique avec fierté en quoi consiste son travail, avant de conclure: «J’espère cependant que mon fils fera autre chose dans la vie.»
Travail à haut risque
Dans les carrières, malgré les efforts consentis ces dernières années, la sécurité n’est pas sans faille. Le 11 juillet, un bloc de marbre stocké dans un entrepôt s’est effondré emportant Luca Savio, 37 ans, père d’un petit garçon. Quelques semaines plus tôt, en mai, un autre ouvrier perdait la vie, Luciano Pampana, 58 ans, écrasé par une pelleteuse. «Les esclaves continuent de verser leur sang à Carrare», s’est exclamé le père Raffaello lors de son homélie: «Les Alpes apuanes ont été sauvagement balafrées et s’ils ne sont pas nombreux à en avoir tiré parti, certains sont devenus très riches!»
«Les esclaves continuent de verser leur sang à Carrare»
Don Raffaele, curé de Carrare