Miroiterie : Flabeg France qui avait changé de propriétaire en 2007 placé en liquidation judiciaire

 

 

 

Flabeg France, installé à Sarrewerden, dans le Bas-Rhin, était l'un des derniers sites en Europe de production de miroirs de rétroviseurs et de pare-soleil pour l’industrie automobile. L'entreprise a été placée en liquidation judiciaire par la chambre commerciale du tribunal de Saverne. La maison mère, allemande, avait annoncé à la mi-janvier le dépôt de bilan de cette filiale.

Cevino achète BMV

 

Le groupe nordiste de produits verriers Cevino Glass avance en région Auvergne-Rhône-Alpes. Il vient de racheter BMV, une entreprise de Feyzin (Rhône) spécialisée dans la trempe du verre plat. Cette activité représente 4 millions d'euros de CA avec plus de 20 salariés.

« Cette acquisition présente un caractère stratégique », témoigne Thierry Gautier, président fondateur du groupe Cevino (Dubrulle...) « BMV permet à Cevino Glass de renforcer sa présence en Auvergne-Rhône-Alpes et d'y jouer des synergies avec Lukora, une entreprise de Tarare, dans le Rhône, acquise en 2020. » Cette dernière, réalise un chiffre d'affaires de 9 millions d'euros avec 50 salariés.

 

La miroiterie Targe, championne d’Europe de miroiterie avec Laure Vereecken

 

Travaillant à la Miroiterie Targe, à Lyon, Laura Vereecken est de plus la toute première championne d'Europe de miroiterie. Un titre, obtenu en 2021, qu'elle doit… un peu au hasard.

Dans une profession qui reste encore très masculine, Laura Vereecken est une pionnière. Elle est, et restera, la première à avoir inscrit son nom au palmarès des Euroskills en catégorie miroiterie"Avant 2021, année où j'ai gagné, l'épreuve n'existait pas", indique la jeune miroitière qui, a 26 ans, est salariée de la Miroiterie Targe, à Lyon, depuis deux ans.

Un succès que la Nordiste d’origine doit presque au hasard. "Tout a commencé lors d'une journée portes ouvertes dans un lycée pro de Tourcoing. Je voulais me renseigner sur la sérigraphie ou l'ébénisterie mais je me suis perdu et suis tombée devant le stand de miroiterie." Une révélation.

Pour Laura Verrecken, la divine surprise des Euroskills miroiterie

Un CAP en poche, elle s'inscrit finalement en brevet des métiers d'art et découvre les Worldskills. "C'est un formateur, expert national, qui m'a poussé à m'inscrire." Gagnante de l'épreuve régionale, elle termine ensuite troisième des finales nationales, en 2018, à Caen. "Et là, j'ai eu un coup de chance, puisque les deux candidats qui m'avaient précédé ont déclaré forfait pour les championnats d'Europe."

 

Et une autre médaille d’Or pour la miroiterie Targe

 

le Graal pour Lilian Vallet

Le jeune apprenti, en alternance au sein de la Miroiterie Targe, a remporté la seule médaille d’or régionale pour la filière bâtiment et travaux publics.

Une image parle souvent plus fort que les mots. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un coup d’œil à la cérémonie de clôture des Worldskills et à la joie qui a envahi Lilian Vallet à l’annonce des résultats de l’épreuve de miroiterie. Médaillé d’or, le représentant de la région Auvergne-Rhône-Alpes a eu du mal à cacher son émotion. Dans sa tête défilait sûrement tout le travail parcouru pour arriver à ce fantastique résultat…

Pour lui, tout a démarré à l’âge de 15 ans. "J’ai commencé par un CAP en menuiserie aluminium et verre, au CFA de Dardilly, explique le jeune de 19 ans, originaire de Chalon-sur-Saône. Et j’ai poursuivi par deux ans de BP avant de débuter un bac pro au lycée professionnel Gustave-Eiffel, en alternance au sein de l’entreprise Miroiterie Targe." Un choix de carrière que le tout récent médaillé d’or ne regrette pas. "J’ai découvert le métier de miroitier lors de ma formation au CFA. Ça m’a tout de suite beaucoup plu. Surtout qu’en choisissant cette voie, j’avais la possibilité de participer aux Worldskills."

Ce concours, il l’a pourtant commencé sans vraiment trop y croire. "C’est Laurent Gressard, formateur à Dardilly, qui m’en avait parlé. Mais je me suis lancé un peu comme ça, sans grand esprit de compétition." Rapidement, Lilian Vallet s’est tout de même pris au jeu jusqu’à se préparer pendant des semaines pour la phase deux des finales. "Je savais que pour réussir, il allait falloir être très bon." Et il le serait jusqu’au bout

Actionnariat salarié dans le groupe Riou Glass

 

 

La direction du groupe de miroiteries Riou Glass a décidé d’abonder à hauteur de 500 000 Euros afin d’inciter son personnel français ( 1000 salariés environs) à participer au capital de la société.

Selon la présidente du groupe Christine Riou Feron, ceci « a pour objectif de redonner du sens au travail et de partager la création de valeur de la société Riou glass »

 

Enlevée
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Machines occasion, pierre marbre granit

Newsletter pierre et marbrerie. Décembre 2017

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Offre d'emploi marbrier confirmé. Ref 01-2018

 

(Expérience exigée dans poste similaire – 3 ou 4 ans minimum)

Détail du poste : Travail en atelier pour la fabrication des plans de cuisine, salles de bains en granit, marbre, quartz…..

Façonnage, polissage, finitions, collages…..

En extérieur : aide à la pose

CDD 3 mois pouvant déboucher sur CDI

Salaire : 1 800 €  net par mois révisable rapidement selon compétences

Poste disponible immédiatement.

Posté basé en Isère.

 

GRANIT CHABERT

04.76.89.16.56

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INDICATION GEOGRAPHIQUE

 

PIERRES MARBRIERES DE RHÔNE ALPES

CAHIER DES CHARGES

SYNTHESE DU DOCUMENT DE TRAVAIL

Le nom de l’Indication Géographique

« Pierres Marbrières de Rhône-Alpes »

Le(s) produit(s) concerné(s)

Les Pierres Marbrières de Rhône-Alpes sont des calcaires formés à l’ère Jurassique et à l’ère Crétacé Inférieur, extraits dans les carrières situées dans une aire géographique définie dans le point 3.

A titre indicatif, les valeurs moyennes des caractéristiques physiques et mécaniques des principales Pierres Marbrières de Rhône-Alpes sont :

Valeur de la masse volumique (NF EN 1936) : entre 2500 kg/m3 et 2810 kg/m3

Valeur de porosité ouverte (NF EN 1936) : entre 0,3 % et 3,0 % ;

Résistance à la flexion sous charge centrée (NF EN 12372) : entre 9,5 MPa et 23 MPa ;

Résistance à la compression (soit NF EN 1926 soit NF EN 772-1) : entre 139 MPa et 250 MPa ;

Résistance à l’usure (NF EN 14157) : entre 18 mm et 35 mm.

 

La liste non exhaustive des différents matériaux en calcaire pouvant prétendre à la protection de l’IG « Pierres Marbrières de Rhône Alpes» est présentée ci-dessous :

Pierre de Chandoré / Champdor

Pierre de Chomérac

Pierre de Drom / Pierre de Revermont / Pierre de Chandolin

Pierre de Grand Corent / Jaune de Valore

Pierre de Hauteville

Pierre de Labeaume

Pierre de Rocheret / Pierre-Châtel / Roc Argent

Pierre de Romanèche / Pierre de Hautecourt

Pierre de Ruoms

Pierre de Saint-Baudille

Pierre de Villebois / Montalieu

L’indication géographique couvre les produits suivants :

Produits bruts : blocs extraits de carrières destinés à la pierre de taille, de construction et de décoration ;

Produits semi-finis : tranches et produits en cours de finition ;

Produits finis, classés par famille :

Bâtiment neuf et ancien (éléments taillés massifs, éléments minces, etc…) ;

Voirie, aménagements urbain et paysager (Pavés tous types, dalles tous types, bordures tous types, mobilier urbain, mobilier paysager, etc…) ;

Funéraire (monuments et articles funéraires, columbarium, etc…) ;

Tout produit décoratif mobilier et immobilier (tel qu’ameublement d’intérieur etc…).

Issus de matériaux naturels produits par procédés d’extraction et de transformation à l’exception de tous matériaux ou produits reconstitués et/ou composites.

Le produit fini perd l’Indication Géographique à la première étape du processus effectué hors de l’aire géographique. Par produit fini, on entend un produit qui ne sera pas retravaillé en dehors de l’aire géographique.

La délimitation de la zone géographique ou du lieu déterminé associé

L’aire géographique de l’IG Pierres Marbrières de Rhône-Alpes couvre :

Pour les opérations d’extraction : les départements de l’Isère (38) et de l’Ain (01) ainsi que le département de l’Ardèche (07) ;

Pour les opérations de transformation : tous les départements de la région Rhône-Alpes (01, 07, 26, 38, 42, 69, 73 et 74).

Les opérations d’extraction et de transformation des produits couverts par l’IG Pierres Marbrières de Rhône-Alpes doivent se réaliser dans cette aire géographique.

Qualité, réputation, savoir-faire traditionnel ou autres caractéristiques que possède le produit concerné et qui peuvent être attribués essentiellement à cette zone géographique ou à ce lieu déterminé, ainsi que les éléments établissant le lien entre le produit et la zone géographique ou le lieu déterminé associé

 

La liste ci-dessous présente les dates de formations de chacune des Pierres Marbrières de Rhône-Alpes :

Hauteville : Crétacé inférieur – Valanginien – de 136 à 140 Ma

Chandoré : Crétacé inférieur – Valanginien – de 136 à 140 Ma

Rocheret : Crétacé inférieur – Valanginien – de 136 à 140 Ma

Chomerac : Jurassique – Portlandien (Tithonien)- de 145 à 150 Ma

Labeaume : Jurassique – Portlandien (Tithonien)- de 145 à 150 Ma

Ruoms : Jurassique – Portlandien (Tithonien)- de 145 à 150 Ma

Drom : Jurassique – Portlandien (Tithonien)- de 145 à 150 Ma

Grand-Corent : Jurassique – Kimmeridgien – de 150 à 155 Ma

Villebois : Jurassique – Bathonien – de 168 à 166 Ma

Saint-Baudille : Jurassique – Bajocien moyen – environ 170 Ma

La totalité des calcaires marbriers de Rhône–alpes provient de dépôts marins. Ces dépôts se sont faits dans une mer de type tropicale et peu profonde. La température chaude de l’eau a favorisé le dépôt de calcaire (carbonate de calcium). Cette sédimentation est à la fois biodétritique et chimique, d’où la présence d’oolithes. Certaines de ces roches se sont ensuite très légèrement métamorphisées.

Au regard de ces paramètres (richesse en carbonate de calcium, présence d’oolithes et un très léger métamorphisme) on obtient une roche dure, compacte, assez homogène et « prenant bien le poli ». Ces caractéristique pétrographiques sont en partie la définition du terme ancien « choin » que l’on peut définir par « calcaire (ou pierre) marbrière ».

 

L’identité de l’organisme de défense et de gestion (ODG), ses statuts, la liste des opérateurs initiaux qu’il représente et les modalités financières de leur participation.

L’association RHONAPI est l’organisme de défense et de gestion qui gère l’Indication Géographique « Pierres Marbrières de Rhône-Alpes ».

Modalités et la périodicité des contrôles réalisés par les organismes mentionnés à l’article L. 721-9 du code de la propriété intellectuelle, ainsi que les modalités de financement de ces contrôles. Les modalités comportent notamment les points de contrôle du produit :

Les essais à réaliser et à détenir pour l’IG sont :

Les essais d’identité ;

Les essais d’aptitudes à l’emploi ;

Les essais supplémentaires pour le marquage CE.

Paragraphe complété par la proposition de CERTIPAQ.

Obligations déclaratives ou de tenue de registres auxquelles les opérateurs doivent satisfaire afin de permettre la vérification du respect du cahier des charges :

Les obligations déclaratives ou de tenue de registres auxquelles les opérateurs doivent satisfaire afin de permettre la vérification du respect du cahier des charges sont décrites dans le schéma suivant :

9.  Modalités de mise en demeure et d’exclusion des opérateurs en cas de non-respect du cahier des charges :

Paragraphe complété par la proposition de CERTIPAQ.

10. Financement prévisionnel de l’ODG :

L’ODG est financé principalement par les cotisations des opérateurs.

11. Eléments spécifiques de l’étiquetage :

Les produits commercialisés sous Indication Géographique "Pierres Marbrières de Rhône-Alpes" devront comporter tout ou partie des informations suivantes par voie d’étiquetage et/ou par voie documentaire :

 

Mention "IG Pierres Marbrières de Rhône-Alpes" ou "Indication Géographique  Pierres Marbrières de Rhône-Alpes" ;

Le logo de l'IG Pierres Marbrières de Rhône-Alpes ;

Le logo est en cours de réflexion.

Le logo national des IG PIA tel que défini par voie réglementaire ;

Le numéro d’homologation de l’IG ;

Le numéro d’habilitation de la carrière/de l’unité de transformation ;

Le nom du matériau vendu ;

Le nom et l'adresse de l’ODG ;

Le nom de l’organisme de certification et/ou son logo.

 

12. Le cas échéant, les engagements sociaux et environnementaux pris par les   opérateurs regroupés au sein de l’organisme de défense et de gestion :

 

 

Le marbre de Carrare résiste.

Carrare est réputée pour son marbre blanc immaculé. Mais on sait moins que dans les montagnes avoisinantes, éclipsés par son produit vedette, on extrait aussi d’autres marbres : le belu Turquin et le bleu panaché, le portor, noir veiné. La montagne occupe une superficie de 750 km², à comparer aux 20 km² où se situent les carrières.

Ces marbres moins connus mais ils bénéficient de l’image du marbre blanc.

Les activités liées au marbre occupent 10 % des salariés de la province Italienne de Massa Carrara et 22 % de la ville de Carrare ;

Contrairement à certaines affirmations les veines de marbre blanc sont loin d’être épuisées. Alvise Lazzareschi extrait entre 20 000 et 25 000 tonnes de ce marbre de ses carrières avec ses 25 ouvriers et il estime qu’il pourrait continuer ainsi pendant au moins 200 ans

Euroroc

 

L'organisation  européenne pour la branche de pierre naturelle entreprend une enquête sur les noms de produits plagiés

Bien que surprenant à première vue, l'un des thèmes de l'Assemblée Générale d'Euroroc au Marmomac 2017 était Soya Milk! Euroroc est l'organisation faîtière européenne de la branche pierre naturelle. La raison de l'intérêt d'Euroroc pour les produits est un arrêt de la Cour européenne de justice (CJCE), qui a jugé que la dénomination "soja-lait" était trompeuse et donc interdite: le lait doit par définition provenir d'un animal et d'un dérivé par exemple le soja pourrait tromper les consommateurs selon la Cour.

Les membres d'Euroroc se prononcent avant la question de la préséance: la décision est-elle applicable à d'autres matériaux et interdirait-elle aux producteurs de matériel concurrent d'utiliser, par ex. "Marbre" comme suffixe ou préfixe de produits qui ne sont pas en marbre.

Flavio Marabelli, président honoraire de l'Organisation italienne du commerce Confindustria Marmomacchine, a jeté le thème sur le ring pour une discussion. Le plagiat n'est pas nouveau, at-il expliqué. Mais il passe lentement d'une nuisance à une menace, car les copies de l'original, qui peuvent être produites en masse dans des formats de plus en plus grands, sont de plus en plus naturelles.

Mais Marabelli ne s'arrêta pas d'appeler la cavalerie. Compte tenu de la complexité de la question, il a soigneusement choisi ses mots: La branche devrait solliciter une opinion d'expert sur la perspective d'une telle initiative.

L'argumentation basée sur la décision de la CEJ est la suivante: un liquide peut porter le nom "Lait" si et seulement s'il résulte d'un animal, de même, un produit portant le nom "Marbre" peut porter le titre si et seulement s'il provient directement de la nature (et n'est pas fabriqué par l'homme).

C'est exactement ce que le nom de "pierre naturelle" implique aussi.

Le secrétaire général d'Euroroc, le professeur Dr. Gerd Merke, a repris la ligne de pensée et a accepté de demander un examen. Il s'attend à des premiers résultats au début de 2018.

Parmi les autres sujets de l'Assemblée générale d'Euroroc, citons:

• L'indication géographique (IG), présentée avec beaucoup de brio au Parlement européen, semble s'enliser dans la Commission européenne selon le professeur Merke. Un site Web récemment créé répertorie les boissons alcoolisées protégées par le GI («E-Spirit-Drinks»).

• Un seuil de limitation de la teneur en silice cristalline a été approuvé par NEPSI (groupe de travail des partenaires sociaux européens). Actuellement, les pays sont appelés à présenter leurs positions au Parlement européen et à la Commission européenne.

• Novembre 2017 a vu la deuxième semaine des matières premières à Bruxelles. La pierre naturelle est l'un des sujets, quoique avec un positionnement subalterne.

• La 13e réunion du groupe de travail sur la normalisation a eu lieu en novembre 2017 à Würzburg, en Allemagne.

• Le professeur Merke a présenté diverses initiatives de marketing visant à améliorer les relations publiques pour la pierre naturelle. "Have a Good Feeling" est l'un des slogans.

La prochaine réunion Euroroc est prévue le 15 juin 2018 à Stone + tec à Nuremberg.

Caterina Moretti incorpore la pierre de lave mexicaine dans la conception de ses nouveaux produits

 

"Lava Table" et "Tribu" sont deux nouvelles lignes de produits, qui apportent du matériel au premier plan

Le Mexique est l'un des domaines les plus actifs de l'activité tectonique dans le monde. C'est là que la plaque nord-américaine rencontre la plaque du Pacifique, forçant l'une à glisser  derrière l'autre, causant des tremblements de terre et des éruptions volcaniques dans le sillage. La créatrice Caterina Moretti aime la lave volcanique et, une fois de plus, l'a incorporée dans la conception de son produit: "Lava table" est un plateau de table composé de plusieurs morceaux de pierre naturelle travaillée à la main.

 

Les coutures dictent le modèle - il y en a deux à choisir. La table repose sur des pieds et une base en bois de teck et est disponible en trois tailles.

 

Dans "Tribu" (Tribal) lave joue également un rôle majeur. La collection conçue pour le thé ou le déjeuner de l'après-midi est composée d'une plaque de lave volcanique entourée de minuscules doigts en marbre. Les bols viennent avec une poignée minuscule dépassant du côté comme des pots de cérémonie de thé japonais pour le positionnement et la porosité.

 

Le contraste ajouté entre la lave, le marbre et le cuivre complètent la pierre matérielle - comme c'est également le cas avec la «table de lave» où la pierre naturelle rencontre le bois.

"Tribu" a été développé en collaboration avec la designer Alejandra Carmon.

Caterina Moretti est née à Vienne, a étudié l'architecture à l'Université ITESCO de Guadalajara, au Mexique, est diplômée de l'Université Polytechnique de Catalogne (Universidad Politécnica de Cataluña) de Barcelone et a fondé le Studio Peca à Guadalajara au Mexique à peine 30 ans. vieux en 2007 et distribue son art via sa boutique en ligne.

La lave est le terme donné à la roche fondue qui atteint la surface de la Terre expulsée par une éruption volcanique, qui coule alors habituellement le long du volcan. Une fois que la coulée de lave a cessé de bouger, la masse se solidifie. En fonction de la rapidité avec laquelle il se refroidit, divers types de roches s'ensuivent, le plus souvent du basalte. Refroidissement très rapide, par ex. lorsque la lave se déverse dans l'eau, il en résultera de l'obsidienne: une pierre verte et noire comme du verre, respectivement.

La Pierre et son décor. Edition Vial

 

Les Editions Vial publient 4 ouvrages intéressants sur le travail de la pierre.

 

Tome 4 : la sculpture

Public :

Professionnels et amateurs de sculpture sur pierre. Restaurateurs des monuments historiques.

Dernier volume de la collection consacrée à la pierre et son décor, cet ouvrage décrit les techniques de sculpture. Artisan et formateur de grande expérience, l’auteur invite ici à aller aux sources de la sculpture sur pierre, pour la restauration ou la création toujours dans le respect des styles et des genres. Artisans et étudiants trouveront ici les précieux conseils rassemblés pour que vive encore longtemps le métier de sculpteur et restaurateur du patrimoine.

Sommaire :

1re partie : Les outils de sculpture. Les techniques de mise au point. L’argile. Le plâtre. Les techniques de reproduction.

2e partie : Les trophées. La sculpture animale. Le regard. Les bustes. Les médaillons. La statuaire (cariatides, atlantes, termes…). Glossaire.

 

 

Croissance de l’industrie de la pierre en Algérie

Créée en 2016, Granittam, filiale du Groupe des sociétés Hasnaoui (GSH), est spécialisée dans l’industrie de la pierre depuis sa phase initiale d’extraction jusqu’à la phase finale de transformation et de traitement. Elle exploite présentement des carrières de Tamanrasset (Outoul, Aguenar, In Guezzam et Silet) et se consacre à la transformation et au traitement de la pierre, respectivement au sud et au nord du pays. Omar Hasnaoui, directeur général du GSH, nous explique dans cet entretien les différentes phases ayant abouti au lancement de Granittam. Suivons-le.

Comment vous est venue l’idée d’investir dans le domaine de la transformation de pierres ?

L’idée a commencé à germer il y a  quatre années. Après études et consultations, nous avons opté dans un premier temps pour une unité de 1000 m2/j au niveau de la zone de Sidi Ali Benyoub, à 23 km de Sidi Bel Abbès. Nous avons ainsi procédé à la création de la filiale Alpostone et à l’installation des équipements nécessaires au niveau de la carrière de Sidi Ali Benyoub. Puis nous sommes entrés en contact avec l’Enamarbre pour assurer l’approvisionnement de la nouvelle unité en blocs de marbre.

Vu que le produit brut n’était pas disponible en quantité suffisantes sur le marché, nous avons commencé par l’importer d’Espagne avant d’aller prospecter vers le Sud. A Tamanrasset, où nous nous sommes lancés d’abord sur la piste du granit, nous avons constaté qu’il existait des variétés de marbre de grande qualité : du marbre blanc translucide, du vert pistache, du marron…
A partir de là, le projet Granittam a commencé à se dessiner. Il faut cependant reconnaître que les débuts n’ont pas été faciles.

Pouvez-vous être plus explicite ?

Dans l’industrie de transformation de la pierre, le début d’exploitation des carrières n’est pas de tout repos. Cela a nécessité d’importants travaux d’excavation, la mobilisation d’engins en tous genres et des d’investissements lourds. A Tamanrasset, nous avons bénéficié de sept titres miniers pour l’exploitation de  marbre et de granit. Trois sites de production sont déjà en marche à Silet et à In Guezzam.

Ils ont démarré au dernier trimestre 2016 et l’on prévoit d’atteindre, à court terme, une production de 3000 m2, avec possibilité de porter rapidement ce volume  à 10 000 m2. L’unité ainsi créée s’étend sur 20 hectares, pour un investissement de l’ordre de 219 milliards de centimes. Les principaux objectifs de Granittam sont la satisfaction des besoins nationaux en granit et marbre, stimuler la production locale sous un label de qualité (Made in Algeria) avec une meilleure offre qualité/prix. Nous comptons, d’ici fin 2017, rendre opérationnelle l’usine de Tit.

Investir dans une région lointaine comme Tamanrasset a de quoi générer des coûts d’exploitation importants, notamment pour le transport ?
Lorsqu’on nous avons établi le coût de revient de nos investissements, nous avons constaté que celui-ci est pratiquement égal à celui généré par l’importation de marbre.

Au fur et à mesure que les travaux d’exploration avançaient et après un long travail de prospection, nous nous sommes rendu compte qu’on pouvait réaliser des économies substantielles en termes de coûts liés au transport.  En poussant plus loin notre prospection du marché, nous avons constaté que quelque 300 camions de gros tonnage approvisionnant Tam en divers produits repartaient pratiquement vides vers le Nord.

Cela permet non seulement de réduire les coûts de transport des blocs et des produits finis, mais aussi d’assurer des revenus supplémentaires à des transporteurs chevronnés et de les fidéliser. En réalité, la région de Tamanrasset recèle des opportunités d’investissements énormes, notamment dans le secteur de la construction. Je peux même vous affirmer que Tamanrasset ressemble au nord du pays d’il y a 20 ou 30 ans, où pratiquement tout est à construire. L’immobilier, le tourisme, les matériaux de construction sont, entre autres, des segments porteurs et renfermant d’énormes potentialités.

Qu’en est-il de la création d’emplois dans la région de Tamanrasset ?

Granittam contient deux volets : un volet relatif à l’exploitation des carrières de pierre et un volet industrie. Elle est appelée à générer 700 emplois, dont 500 permanents, dans une première phase. Nous comptons, après l’achèvement de toutes les phases du projet,  arriver à créer 2000 emplois. La priorité pour  GSH est d’offrir des opportunités de travail à la main-d’œuvre locale. Aujourd’hui, dans l’extrême Sud,  le Groupe des sociétés Hasnaoui a pris l’engagement de recourir à la main-d’œuvre locale qualifiée. Et il existe déjà à Tamanrasset des métiers adaptés à la culture de la région.

D’ailleurs, nous avons été surpris de l’existence d’un programme de coopération entre le Brésil et le gouvernement algérien pour la formation de formateurs aux métiers de l’artisanat et de la transformation de marbre.

Dans la continuité des efforts consentis dans ce cadre, nous avons pris contact avec l’ambassade du Brésil pour appuyer ce programme et développer l’artisanat à base de marbre et de granit. Ainsi, de petits ateliers peuvent être créés, à condition d’encadrer le marché et de l’organiser. Aussi, nous comptons faire appel à l’expertise portugaise, italienne et chinoise pour assurer le transfert de savoir-faire. Car tout réside dans le savoir-faire ayant trait à la transformation de la pierre.  Et c’est là un défi que nous comptons relever.

Existe-t-il d’autres pistes pour valoriser les carrières de pierre ?

Nous sommes en mesure de  proposer d’autres produits à base de pierre pour diverses utilisations. Il est ainsi possible de fabriquer des carrés de granit pour le revêtement des trottoirs, des bordures de trottoirs et des pavés, des agrégats et même pour la fabrication de béton. En somme, il est possible d’exploiter les blocs de pierre à 100% et de mettre sur le marché une multitude de produits pour le secteur de la construction. Certes, le défi est grand, mais la volonté est là pour réussir ce projet.

Lors de la pose de la première pierre par l’ancien Premier ministre, Sellal, l’accent a été mis sur la nécessité d’accélérer le processus d’exonération de produits finis…


Dans le contexte économique que vit l’Algérie, l’exportation hors hydrocarbures est une priorité pour le gouvernement afin de générer de nouvelles ressources en devises. Pour le Groupe des sociétés Hasnaoui, cette démarche permet également de s’auto-suffire en  devises pour consolider sa politique de diversification et contribuer au développement du pays.

Dans l’état actuel, une entité de l’envergure du GSH, qui n’est pas en mesure de générer des devises à l’international, n’aura pas la possibilité d’élargir des perspectives. Après la réalisation de toutes les phases du projet, nous comptons entamer l’exportation de marbre et de granit à partir de la fin de l’année 2017.

Et pour cela, il est nécessaire de respecter toute une démarche technico-commerciale basée sur des prescriptions aux normes internationales.