Cevino achète BMV

 

Le groupe nordiste de produits verriers Cevino Glass avance en région Auvergne-Rhône-Alpes. Il vient de racheter BMV, une entreprise de Feyzin (Rhône) spécialisée dans la trempe du verre plat. Cette activité représente 4 millions d'euros de CA avec plus de 20 salariés.

« Cette acquisition présente un caractère stratégique », témoigne Thierry Gautier, président fondateur du groupe Cevino (Dubrulle...) « BMV permet à Cevino Glass de renforcer sa présence en Auvergne-Rhône-Alpes et d'y jouer des synergies avec Lukora, une entreprise de Tarare, dans le Rhône, acquise en 2020. » Cette dernière, réalise un chiffre d'affaires de 9 millions d'euros avec 50 salariés.

 

La miroiterie Targe, championne d’Europe de miroiterie avec Laure Vereecken

 

Travaillant à la Miroiterie Targe, à Lyon, Laura Vereecken est de plus la toute première championne d'Europe de miroiterie. Un titre, obtenu en 2021, qu'elle doit… un peu au hasard.

Dans une profession qui reste encore très masculine, Laura Vereecken est une pionnière. Elle est, et restera, la première à avoir inscrit son nom au palmarès des Euroskills en catégorie miroiterie"Avant 2021, année où j'ai gagné, l'épreuve n'existait pas", indique la jeune miroitière qui, a 26 ans, est salariée de la Miroiterie Targe, à Lyon, depuis deux ans.

Un succès que la Nordiste d’origine doit presque au hasard. "Tout a commencé lors d'une journée portes ouvertes dans un lycée pro de Tourcoing. Je voulais me renseigner sur la sérigraphie ou l'ébénisterie mais je me suis perdu et suis tombée devant le stand de miroiterie." Une révélation.

Pour Laura Verrecken, la divine surprise des Euroskills miroiterie

Un CAP en poche, elle s'inscrit finalement en brevet des métiers d'art et découvre les Worldskills. "C'est un formateur, expert national, qui m'a poussé à m'inscrire." Gagnante de l'épreuve régionale, elle termine ensuite troisième des finales nationales, en 2018, à Caen. "Et là, j'ai eu un coup de chance, puisque les deux candidats qui m'avaient précédé ont déclaré forfait pour les championnats d'Europe."

 

Et une autre médaille d’Or pour la miroiterie Targe

 

le Graal pour Lilian Vallet

Le jeune apprenti, en alternance au sein de la Miroiterie Targe, a remporté la seule médaille d’or régionale pour la filière bâtiment et travaux publics.

Une image parle souvent plus fort que les mots. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un coup d’œil à la cérémonie de clôture des Worldskills et à la joie qui a envahi Lilian Vallet à l’annonce des résultats de l’épreuve de miroiterie. Médaillé d’or, le représentant de la région Auvergne-Rhône-Alpes a eu du mal à cacher son émotion. Dans sa tête défilait sûrement tout le travail parcouru pour arriver à ce fantastique résultat…

Pour lui, tout a démarré à l’âge de 15 ans. "J’ai commencé par un CAP en menuiserie aluminium et verre, au CFA de Dardilly, explique le jeune de 19 ans, originaire de Chalon-sur-Saône. Et j’ai poursuivi par deux ans de BP avant de débuter un bac pro au lycée professionnel Gustave-Eiffel, en alternance au sein de l’entreprise Miroiterie Targe." Un choix de carrière que le tout récent médaillé d’or ne regrette pas. "J’ai découvert le métier de miroitier lors de ma formation au CFA. Ça m’a tout de suite beaucoup plu. Surtout qu’en choisissant cette voie, j’avais la possibilité de participer aux Worldskills."

Ce concours, il l’a pourtant commencé sans vraiment trop y croire. "C’est Laurent Gressard, formateur à Dardilly, qui m’en avait parlé. Mais je me suis lancé un peu comme ça, sans grand esprit de compétition." Rapidement, Lilian Vallet s’est tout de même pris au jeu jusqu’à se préparer pendant des semaines pour la phase deux des finales. "Je savais que pour réussir, il allait falloir être très bon." Et il le serait jusqu’au bout

Actionnariat salarié dans le groupe Riou Glass

 

 

La direction du groupe de miroiteries Riou Glass a décidé d’abonder à hauteur de 500 000 Euros afin d’inciter son personnel français ( 1000 salariés environs) à participer au capital de la société.

Selon la présidente du groupe Christine Riou Feron, ceci « a pour objectif de redonner du sens au travail et de partager la création de valeur de la société Riou glass »

 

Isolants thermiques en rénovation

Par Sophie Trachte et Dorothée Stiermon

Editeur EPFL

 

Ouvrage très technique et très complet sur les différentes techniques et les différents matériaux disponibles en rénovation thermique des constructions. Cet ouvrage décrit avec précisions les caractéristiques des différents matériaux présents sur le marché (isolants organiques, isolants minéraux naturels ou synthétiques, isolants composites, isolants innovants) en les décrivant (avec de nombreuses photos à l’appui) précisant leurs caractéristiques techniques chiffrées, leurs modes d’élaboration, et en balayant un grand nombre de critère permettant d’avancer vers le meilleur choix correspondant au matériau recherché .

Dans un chapitre complet il détaille leur influence sur la qualité de l’air et sur la santé. Il aborde ensuite sur une quarantaine de pages le cycle de vie des différents matériaux et leur impact environnemental.

Il aborde la notion de l’économie circulaire dans la conception et la mise en œuvre de ces différents matériaux.

 

Nombreux tableaux, articles scientifiques et thèses sur le sujet.

 

En annexe figure une liste de fabricants et producteurs

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Logo comascotec occasions machines verre plat

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Newsletter verre plat et menuiserie Alu et PVC. Mars 2018

Nouvelle plateforme Technal

Nous vous prions de bien vouloir trouver ci-joint le communiqué de presse TECHNAL qui dévoile sa nouvelle plateforme www.technal.com/fr/fr/accueil-professionnels/ pensée « POUR » et « AVEC » les professionnels.

 

 

Fermeture voir tous les miroirs

Voir, tous les miroirs, le plus ancien pas-de-porte de la rue du Commerce, dont l’atelier de fabrication est à Joué, ferme après soixante ans de présence.

En 1958, Abel et Ginette Bertrand, artisans miroitiers, qui auparavant avaient une entreprise de fabrication à Paris, ouvrent Venise en Touraine, rue du commerce, à Tours. « Il y a 60 ans, c’était l’époque du miroir de Venise gravé. La boutique était à Tours et l’atelier à Joué-les-Tours. Il y a eu jusqu’à trois personnes qui y ont travaillé. Avec une spécificité rare : celle d’argenteur, pour les antiquités. Il n’y en a que dix en France. Cela consiste à déposer une fine couche d’argent métallique sur le verre », explique Brigitte Hervouet, qui en 1985 a rejoint sa belle-mère dans la boutique, tandis que son compagnon, Éric Bertrand, était à l’atelier.
La nouvelle génération change alors le nom du commerce en Voir, tous les miroirs et étend la gamme du verre aux objets de décoration puis, un peu plus tard, en 2000, aux bijoux, dont ceux en verre de Murano (près de Venise), plus ceux d’une cinquantaine de créateurs. 
Tout en poursuivant ses petits chantiers chez des particuliers, des halls d’immeubles aux salles de bain, en passant par les cuisines, « où le verre est actuellement très à la mode ».
“ Il n’y a plus que des miroiteries industrielles ”Car peu à peu « la mondialisation a complètement changé le marché. Avant, il y avait des produits haut de gamme, qu’on se transmettait de génération en génération. Aujourd’hui, c’est différent. Une page est tournée, il n’y a plus que des miroiteries industrielles ».
Ce qui a pour conséquence que l’unique miroiterie artisanale de la région n’a pas de repreneur. « Nous avons vendu à un petit commerce indépendant de niche. » « Nous sommes très connus dans la région. Notre clientèle fidèle s’est émue de la fermeture définitive lorsque nous avons débuté la liquidation, avant les fêtes

J’aime ma rue, il y a beaucoup de commerces indépendants, c’est une rue active. »

 

Communiqué de Technis sur Evasafe….et le futur

Comme vous le savez 2018 est une année de transition et de changements dans notre offre de films intercalaires, voici plusieurs informations officielles que nous souhaitons partager avec vous. Le calendrier est celui que nous vous avions décrit dans de nos précédents communiqués diffusés en 2017:

 

BRIDGESTONE arrête la production de plusieurs produits, dont celles des films EVASAFE (Verre) et EVASKY (Photovoltaïque).

Le nom de BRIDGESTONE et les marques EVASAFE et EVASKY seront complètement retirés des marchés à partir de 2019.

Le siège Européen de BRIDGESTONE, BRIDGESTONE industrial Ltd, basé en Allemagne, au 89 Berliner Ring à Bensheim, reste opérationnel et fonctionnel jusqu’à la fin de l’année 2018.

De grandes quantités de films EVASAFE sont disponibles dans nos stocks, elles permettront de couvrir les besoins en production sur une grande partie de l’année 2018, au moins jusqu’au salon GLASSTEC, qui se tiendra du 23 au 26 Octobre 2018, période à partir de laquelle l’EVASAFE sera « officiellement et définitivement » remplacé par nos produits de continuation et de développements, que nous allons proposer dès Avril 2018, et vous présenter maintenant.

 

Un nouveau réseau appelé GLAAST, prend la place de BRIDGESTONE, et continue la fabrication et la distribution de films intercalaires thermodurcissables japonais, dans la pure tradition de l’EVASAFE, c'est-à-dire des produits uniques, de qualité, rigides, hydrophobes, proposant de hautes performances… utilisables pour toutes applications.

GLAAST est basé en Allemagne, à la même adresse que BRIDGESTONE. Plusieurs personnes de l’ancien réseau, dont des anciens ingénieurs et chimistes de BRIDGESTONE, font partie de GLAAST.

La production se fait toujours au Japon, sous la marque GLAAST, dans les usines d’une importante société industrielle partenaire, qui a environ 30 ans d’expérience dans la production de film intercalaires calandrés.

TECHNIS reste un membre du nouveau réseau GLAAST, en tant que distributeur exclusif, contrairement à un certain nombre d’anciens distributeurs de BRIDGESTONE, écartés du projet.

Les interlocuteurs, en Allemagne comme en France, restent donc les mêmes, nous avons une vraie continuation organisationnelle.

 

En ce qui concerne les films, nous avons également une vraie continuation, et c’est bien là l’essentiel.

Nous allons à partir d’Avril 2018 commencer à commercialiser les produits qui prendront la succession de l’EVASAFE, il s’agit donc des films SECURE et DAYLIGHT.

 

-        Le film SECURE, est le film de continuation, qui prend directement la succession de l’EVASAFE clair.

Il s’agit d’un vrai « copié-collé » du produit et de ses performances.

En effet, il s’agit d’un film thermodurcissable unique, sans plastifiant, fabriqué au Japon, très rigide, stable à l’humidité, UV protecteur… toujours parfaitement adapté pour les applications telles que les garde-corps, dalles de sol, canopées, toitures…

La filiation entre l’EVASAFE et le SECURE est évidente, tous les rapports et les validités techniques le démontrent, chaque fabricant peut le vérifier.

 

-        Le film DAYLIGHT, est le film qui succédera à l’EVASAFE extra clair.

Il s’agit là d’un produit de développement, un peu différent du film extra clair de BRIDGESTONE en termes de performances et de capacités, ce qui permet de proposer un produit plus complet : plus élastique, moins rigide, donc plus polyvalent.

Sa rigidité reste suffisamment haute et stable pour être utilisé dans la fabrication de garde-corps par exemple.

 

 

En complément des deux films Japonais, SECURE et DAYLIGHT, nous élargissons notre gamme de films EVA, avec un 3eme produit, un EVA thermoplastique, le film B-FLEXIBLE lancé lors du dernier salon VITRUM. Ce film est moins performant et moins technique que nos films japonais, mais propose une alternative sérieuse et complémentaire, avec un prix plus bas.

Nous avons donc aujourd’hui une offre EVA plus complète qu’avant, avec :

 

-        un film rigide EVASAFE/SECURE tel que nous avons toujours eu,

-        un film très polyvalent DAYLIGHT qui est très qualitatif et novateur,

-        et un film thermoplastique « basique » complémentaire, l’EVA B-FLEXIBLE.

 

 

Le syndicat national français SNFPSA devient le groupement professionnel Actibaie

Yannick Michon, président du syndicat a annoncé pour le Syndicat national de la fermeture, de la protection solaire et des professions associées, un repositionnement stratégique... et un changement de nom !

Cette décision s'explique d’après lui par la difficulté à communiquer sur un nom et un sigle aussi longs.

Le nouveau nom de ce qu'il convient désormais d'appeler un "groupement professionnel" plutôt qu'un syndicat a été révélé : il s’agit d’"Actibaie" : plus simple et plus parlant pour tout le monde, y compris pour les jeunes salariés que les entreprises de la filière Portes, portails, volets et stores cherchent à attirer.

Questionnement et repositionnement
2150 adhérents (dont 100 fabricants répartis sur l'ensemble du territoire), 29 000 salariés et un chiffre d'affaires de 2,8 milliards d'euros sur un marché de la fermeture et de la protection solaire qui se chiffre à 3,4 milliards d'euros : Actibaie représente 80% des produits industriels mis sur le marché et affiche une santé financière et structurelle solide. Mais depuis 2016, le groupement avait le sentiment d'être trop méconnu au regard des actions menées et des services proposés. Par ailleurs, loin de considérer le retour de la croissance comme acquis à long terme, le syndicat souhaitait réfléchir en profondeur sur les problématiques nouvelles du marché. Avec une inquiétude prégnante depuis de nombreuses années, quant à la capacité du secteur à faire face aux difficultés de recrutement obligeant les industriels à devenir sélectifs avec leurs clients et à limiter leur carnet de commande. "Des commerciaux, des conducteurs de travaux, des techniciens de maintenance deviennent difficiles à recruter", déplore Yannick Michon. Le président constate d'ailleurs la nécessité d'engager un travail auprès de l'Education nationale pour faire connaitre les métiers de la filière qui gagneraient bien souvent à l'être pour la filière et pour l'emploi en France.

Nouveau nom, nouvelle ère
Car dans sa nouvelle stratégie de communication, Actibaie entend s'adresser à tous ses adhérents, à ses adhérents futurs mais aussi aux jeunes qui intégreront demain, les entreprises du réseau. Outils pédagogiques, vulgarisation des normes et des DTU (somnifères pour beaucoup): l'action du groupement consiste notamment à mettre en place des outils qui tirent la qualité vers le haut en rendant accessibles les connaissances et les formations à tous ses adhérents, quel que soit leur profil. On pouvait percevoir dans l'annonce calme et déterminée de ce bouleversement stratégique, une prise de conscience massive et une volonté d'agir face (mais aussi avec) les changements à l'oeuvre dans la filière et dans le bâtiment en général. Que ce soit en termes de ressources, de formation, d'innovation ou d'e-communication, en tenant compte de l'environnement des adhérents (prescripteurs, législateurs, presse, médias...) La transition énergétique faisant figure d'évidence et de trame. Une réflexion stratégique a été engagée dès 2016, suscitant un questionnement en profondeur ayant finalement abouti après un an et demi de travail, à ce changement de nom, ce passage de l'ère des sigles à celle d'une sémantique signifiante et immédiate, cohérente avec celle des réseaux sociaux. Voté à l'unanimité sans abstention à l'issue de l'assemblée générale, ce changement de nom est donc entériné : le plan de communication d'Actibaie démarre dès aujourd'hui et se poursuivra sur plusieurs mois.

Nouvelle identité, nouveau site et une appli mobile gratuite pour ses adhérents
Pour assurer sa mission d'informer, accompagner, former ses adhérents et promouvoir les métiers de la filière, le changement s'opère selon une stratégie globale non seulement d'identité mais aussi d'outils axés sur le web et les réseaux sociaux. Actibaie se dote d'une nouvelle charte graphique, d'un nouveau site web et d'une application mobile gratuite pour ses adhérents. Le groupement va par ailleurs continuer à développer ses outils pédagogiques et sa politique de promotion de la filière. Nous reviendrons en détail dans le numéro 104 de Verre & Protections sur le bilan d'activité du groupement et sur son repositionnement stratégique avec une interview exclusive de Yannick Michon, président d'Actibaie.

 

Miroiterie de Champagne en liquidation judiciaire

Le tribunal de commerce de Troyes a placé, le 13 mars, la Miroiterie de Champagne en liquidation judiciaire. La société spécialisée dans les produits verriers, les travaux de fabrication, pose, entretien de menuiseries bois, PVC, métallique, aluminium et acier (vérandas, serres, porte-fenêtres, etc.) existait depuis 1987. Il semble qu’elle ait eu des difficultés de chiffre d’affaires dans un secteur particulièrement concurrentiel. Sa situation financière étant tendue depuis 2 ou 3 ans et ses liquidités n’étant pas suffisante pour assurer l’exploitation, selon les attendus du jugement rendu par le tribunalde commerce de Troyes, ont poussé les cogérants de la société à demander la liquidation judiciaire avec autorisation de poursuite d’activité jusqu’à la fin du mois de Mars, afin de terminer les chantiers. L’entreprise emploie 18 salariés. Aucun repreneur ne s’est fait connaître.

 

L’oxyde de cérium

Le Cérium est la moins rare des terres rares qui, en particulier dans son cas ne le sont pas tant que cela, surtout quand son nom vient de Cérès, déesse de la terre, le cérium a de nombreuses applications, toujours en croissance, comme pour répondre à Cérès qui est également déesse de la croissance !

Le cérium, élément chimique de symbole Ce et de numéro atomique 58, est un métal gris argenté qui appartient au groupe des terres rares. Sa structure cristalline  est cubique faces centrées, sa masse atomique est M=140,1. Il a été identifié en 1803 par deux chimistes  Martin Heinrich. Klaproth et Jöns Jakob Berzélius, et dans un état de pureté convenable par Carl Gustaf Mosander une vingtaine d’années plus tard.

Le cérium, qui est le lanthanide le plus abondant (environ 48 ppm, soit plus abondant que le cuivre et 4 fois plus que l’argent) dans l’écorce terrestre, fait partie de l’ensemble des terres rares (TR) qui ne sont pas si rares que ça, mais souvent leurs oxydes sont les sous-produits de l’exploitation d’un minerai. Les principales sources minérales du cérium sont la monazite, phosphate de terres rares et de thorium, qui est le principal minerai de thorium, la bastnæsite, fluorocarbonate de terres rares, que l’on rencontre souvent comme un sous-produit lors de l’extraction du minerais de fer|

La production mondiale d’oxydes de terres rares est de l’ordre de 140 000 tonnes/an, dont 95 % en Chine, qui a réduit de façon drastique ses exportations depuis 2009 afin de garder le quasi-monopole d’un matériau stratégique qui est considéré comme stratégique par leur gouvernement.

Pour obtenir l’oxyde de cérium deux procédés sont utilisés :

•             non séparé (Molycorp) : la bastnæsite enrichie est oxydée par calcination à l’air à 650 °C. On dissout ensuite par l’acide chlorhydrique (cf. Acide chlorhydrique) les terres rares trivalentes (toutes, sauf Ce(IV)). Le résidu, après calcination, contient environ 70 % de cérine ou oxyde de cérium, CeO2, utilisée directement ;

•             séparé (Rhodia) : la monazite est attaquée par la soude concentrée à 180 °C. Le phosphate Na3PO4 formé est éliminé par lavage et les hydroxydes de terres rares sont, après filtration, puis solubilisés par l’acide nitrique. Par une batterie d’extractions liquide-liquide, le nitrate de thorium est d’abord séparé, puis toujours par batteries d’extraction par solvants, on extrait le lanthane, puis le cérium et les autres TR. Près de 1 500 étages de mélangeurs-décanteurs sont utilisés pour séparer les terres rares.

 

La première utilisation du cérium date de la fin du XIXe siècle lorsque l’éclairage au gaz de ville a été généralisé. C’est un chimiste autrichien, Carl Auer von Welsbach, qui mit au point « le manchon » de coton trempé dans un mélange de nitrates de thorium et de cérium puis séché.

Lors du premier chauffage, le coton brule et reste la grille d’oxydes ThO2-CeO2 qui sont luminescents et donnent dans la flamme une lumière blanc verdâtre. Ce procédé est encore utilisé pour l’éclairage en camping (gaz !).

 

Les autres utilisations sont nombreuses. Les pierres à briquet sont en ferrocérium, en réalité un alliage de fer à 25-30 % et de mischmétal à 70 % (le mischmétal est un mélange des terres cériques, 50 % de cérium, 25 % de lanthane, 17 % de néodyme et autres terres rares « légères non séparées »). Comme les terres rares sont très oxydables, les fines particules arrachées par abrasion sont pyrophoriques, elles s’enflamment à l’air et allument la flamme du gaz.

Cette utilisation reste d’actualité compte tenu de son faible coût malgré la concurrence des piézoélectriques.

Une utilisation qui consomme un gros tonnage d’oxyde de cérium CeO2 est le polissage de précision en suspension aqueuse. Il a remplacé l’oxyde de fer et sert comme abrasif de finition pour les verres de lunettes, les tubes de télévision, les écrans LCD et les wafers de silicium (cf. Silicium). Près de 24 000 tonnes sont consacrées chaque année à ce secteur. Pour décolorer le verre en oxydant les impuretés d’oxyde de fer et comme anti-brunissant dans les verres exposés aux rayonnements ionisants (tubes cathodiques, stérilisation UV) on utilise du cérium(IV) à 1 ou 2 % dans la composition verrière.

Certains industriels, comme Rhodia, seront peut être amené à privilégier le secteur catalyse au détriment du secteur verrier à l’avenir.

 

Miroiterie David. Confirmation du licenciement abusif

Leur licenciement en 2012 était abusif : à Caen, dix-neuf ex-salariés se partageront les dommages et intérêts, comme l’a confirmé la cour d’appel, le 19 janvier 2018.

Réunis, ce mardi soir, à la Maison des syndicats, les anciens salariés de la miroiterie David, société créée à Caen en 1928, ont le sourire.  « Une décision de la chambre sociale de la cour d’appel, c’est important », confirme leur avocate, Me Sophie Lecellier. Celle du 19 janvier 2018 leur est clairement favorable : leur licenciement de 2012 a été reconnu « sans cause réelle, ni sérieuse »

Cette décision confirme celle de 2015, rendue en première instance par le conseil des Prud’hommes de Caen qui avait déjà conclu à des licenciements abusifs. La faute à qui ? À leur repreneur, AGC France, représentant le groupe japonais Asahi Glass Co, leader mondial du verre.

En avril 2012, ses responsables annonçaient brutalement la fermeture de l’usine, véritable joyau du patrimoine industriel local, qui a employé jusqu’à 120 salariés. Dans les derniers jours, ils n’étaient plus que 47.  « AGC France, à l’époque de la reprise, avait fait des promesses d’investissements, rappelle Me Lecellier.  Ils ont été extrêmement limités. Les salariés ont vu, surtout, les machines et les commandes partir vers d’autres sites de production. »

 

 

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