Isolants thermiques en rénovation

Par Sophie Trachte et Dorothée Stiermon

Editeur EPFL

 

Ouvrage très technique et très complet sur les différentes techniques et les différents matériaux disponibles en rénovation thermique des constructions. Cet ouvrage décrit avec précisions les caractéristiques des différents matériaux présents sur le marché (isolants organiques, isolants minéraux naturels ou synthétiques, isolants composites, isolants innovants) en les décrivant (avec de nombreuses photos à l’appui) précisant leurs caractéristiques techniques chiffrées, leurs modes d’élaboration, et en balayant un grand nombre de critère permettant d’avancer vers le meilleur choix correspondant au matériau recherché .

Dans un chapitre complet il détaille leur influence sur la qualité de l’air et sur la santé. Il aborde ensuite sur une quarantaine de pages le cycle de vie des différents matériaux et leur impact environnemental.

Il aborde la notion de l’économie circulaire dans la conception et la mise en œuvre de ces différents matériaux.

 

Nombreux tableaux, articles scientifiques et thèses sur le sujet.

 

En annexe figure une liste de fabricants et producteurs

Riou glass rentre sur le marché espagnol

 

Aprés une série de rachats de miroiteries en France sur ces 15 dernières années, puis être rentré en Belgique ( Euroglass) et en Italie ( Cappelletti et Roleri ) en 2022, le groupe Riou glass s’attaque maintenant au marché espagnol en rachetant le catalan Vidresif situé à proximité de Géron. Vidresif est une importante miroiterie avec un CA de l’ordre de 25 millions d’Euros. Le groupe Riou transforme chaque année plus de 100 000 tonnes de verre plat dont il produit une grande partie sur son float de Salaise sur Sanne. Il réalisera sur 2023 un CA supérieur à 260 millions d’Euros avec 1300 salariés et 26 unités de production

 

Bavelloni à GlassBuild AMERICA 2023

 

Bavelloni sera présent au salon GlassBuild AMERICA 2023, le plus grand salon pour le verre, la fenêtre et la porte en Amérique du Nord, du 31octobre au 2 Novembre sur le stand 3631.

Bavelloni présentera son nouvel angle variable VE 500 V10 SCS mitering machine.

Cette rectiligne pouvant façonner des volumes importants (et donc lours). L’option SCS gère automatiquement la position des meules pour assurer la meilleure qualité possible.

Bavelloni présentera aussi la biseauteuse, VB350 CNS? LA TABLE DE COUPE REV 372 SR cutting table,

 

Pour obtenir votre ticket d’entrée utilisez le code Bavelloni Customer Guest Pass Code 23GBAEXH.

Affutage des forêts diamantés pour le verre plat

La partie active d’un forêt diamanté, celle qui va permettre de percer le verre est constituée de grains de diamant. Ces grains de diamant sont noyés dans un alliage métallique qui a pour objectif de libérer peu à peu le diamant en surface du forêt diamanté de façon à pouvoir percer le verre.

En perçant le verre la partie supérieure du diamant va se briser peu à peu.

Ce liant doit s’user à la même vitesse que le diamant. S’il s’use trop vite il y a trop de diamant en surface et le forêt va s’user très rapidement et il y a un risque que le perçage se fasse avec des écailles. S’il s’use moins vite que les particules de diamant il n’y aura pas assez de grains de diamant en surface et le forêt ne percera plus le verre correctement. Dans ce dernier cas il faut affuter le forêt de façon à user le liant et refaire apparaitre des grains de diamant en surface. On utilise pour cela des pierres synthétiques, généralement en oxyde d’aluminium.

Mais le besoin d’affutage des forêts devrait être rare, du moins pour les meilleurs forêts diamantés. En effet les fournisseurs qui sont dans ce cas utilisent des liants qui s’usent à la même vitesse que le diamant et donc sans besoin d’affutage.

L’affutage est un réel problème dans le cas des perceuses automatiques.

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Pierre sèche. Compte rendu de travaux de restauration de deux soutènements en pierre sèche de rampe d’accès aux terres agricoles dans la pente à LURS (04)

 

La première rampe se trouve au lieu-dit Lurie, sur le versant ouest du piton rocheux du village de Lurs (Alpes-de-Haute-Provence). Elle part du chemin communal en surplomb et descendait à une parcelle agricole. Ce chemin qui mène à la porte du village a gardé ses proportions et sa largeur historique d’accès muletier carrossable. On peut noter par endroit la présence de calade et de pas d’ânes. La rampe est aussi large que le chemin ce qui indique qu’elle devait être praticable avec un attelage. La parcelle agricole sous-jacente a été remaniée lors de la construction d’une villa contemporaine sur des parcelles voisines. Aujourd’hui un chemin goudronné d’accès véhicule à l’habitation passe au pied du mur de soutènement du chemin. Le niveau a été abaissé pour permettre la circulation, du coup la fondation de la première rangée de pierre du soutènement de la rampe est désormais en surplomb et déchaussée On peut noter la présence d’un très gros clapier sur la parcelle anciennement desservie par la rampe, ce genre de clapier est souvent lié à la culture de vigne sur sol très caillouteux mais seule une recherche cadastrale permettrait de le vérifier. Le coteau est peu planté d’olivier, il est peuplé de nombreux amandiers http://unepierresurlautre.wordpress.com auteur Louis Cagin t2046 Méthode constructive de la rampe : La coupe du soutènement que nous avons pu relever lors de la restauration montre que le profil de la colline a été peu terrassé à cet endroit. La roche affleure et plonge rapidement. L’aménagement de la rampe s’est appuyé sur le sol originel de la pente rocheuse sur laquelle passe le chemin. Il est remarquable que la rampe ait finalement été aménagée par apport de remblai de pierres. Sur ce remblai, une fois le niveau atteint, a été installé une calade qui est toujours en place. Nous avons déjà rencontré ce même procédé à Lurs lors d’un de nos travaux de restauration. Le mur repris était sur le même coteau et soutenait également un ancien chemin carrossable. Fig 3 autre exemple de soutènement de chemin Le soutènement peut être divisé en quatre zones différentes quant à la pose des pierres : -1 la zone d’appareillage en parement où sont placées les plus grandes pierres dans une granulométrie moyenne de20 à 50 cm, les plus gros modules étant réservés pour le bas de mur et le couronnement (ZAP sur la fig. 4) -2 la zone d’appareillage de l’arrière du mur où sont placées les pierres sans faces d’une granulométrie moyenne de 20 à 12 cm (ZAA sur la fig.4) -3 la zone de drain où sont placées les pierres sans faces d’une granulométrie moyenne de 4 à 15cm (ZD sur la fig.4) -4 la zone de remblai qui se différencie du drain par le fait que les pierres ne sont pas appareillées (ZR sur la fig.4) Nous pensons que ces aménagements, qui demandent de gros volumes de pierre, ont été rendus possibles par l’activité des carrières locales situées au bas du coteau, qui devaient produire un matériau abondant, peu cher et proche des aménagements. Fig.4 coupe de l’aménagement Fig.5 coupe du mur Fig.6 l’autre mur restauré http://unepierresurlautre.wordpress.com auteur Louis Cagin t2046 Fig.7 après intervention La deuxième rampe est sur le versant opposé du piton rocheux de Lurs, celui-ci est dédié à l’olivier, la route est d’ailleurs nommée la montée des oliviers. La rampe en question est également un accès de champ, la différence réside dans le fait que le champ surplombe le chemin. L’accès se situe au pied d’un très vieux mur ourdi à la chaux et qui pourrait être un reste de porte ou de bâti en avant-poste du village. Lors du terrassement nous avons exhumé un tesson de verre (à ce jour à l’analyse) qui semble médiéval XV-XVIème. Le chemin est aujourd’hui l’un des accès aménagé pour permettre aux véhicules d’arriver à Lurs. Lors des travaux nous avons retrouvé une borne entouré de restes de calades qui indiquent le niveau du chemin avant sa modernisation. Nous avons pris soin de laisser ces vestiges en place. Fig.8 la borne Il ne s’agit pas de la même pierre que celle de la restauration précédente, son origine est micro-locale, notamment de la falaise qui surplombe le site. De fait l’appareillage est de nature tout à fait différente (fig.9). La disponibilité en pierre est plus réduite et les granulométries disponibles plus homogènes. Du coup le profil du mur varie lui aussi afin de s’adapter au stock disponible. Le mur est très large en bas et se réduit rapidement, il est de forme triangulaire Fig.9 coupe du mur http://unepierresurlautre.wordpress.com auteur Louis Cagin t2046 Le stock de pierre est de granulométrie moyenne majoritaire entre 15 et 30 cm avec quelques rares blocs de taille supérieure, le reste est composé de plus petits volumes de 8 à 15cm ; pas de cailloutis, ni de granulats, le reste du sol terrassé lors des travaux est uniquement composé de terre argileuse. Le mur est de fait entièrement appareillé de son parement à sa face arrière. Trois zones structurent cet appareillage ; - le parement où sont utilisées les pierres avec face et permettant une pose en boutisse, - la face arrière composée de pierres suffisamment grosses pour arrêter le mur, - la zone appareillage médian qui s’adapte aux impératifs des deux faces du mur, dans le choix des volumes et dans la pose des pierres (cf.fig.9). Il n’y a pas de zone de drain, c’est le mur lui-même qui fait cet office. Fig.10 zone terrassée Le mur s’inscrit en bas d’un talus qui le charge au niveau du couronnement et le poursuit sur toute la hauteur de la terrasse. Le mur ne mesure en moyenne que 1,4 mètre de haut, alors que la différence de niveau entre la route et le champ est en moyenne de 2 à 3 mètres. Le talus fait partie intégrante du système de soutènement de la terrasse. Il est végétalisé et régulièrement planté d’arbres de production dont le système racinaire participe du soutient. Si la rampe de Lurie a été installée dans une pente existante et remblayée par des pierres, d’après notre fouille, cette rampe a pour sa part été entièrement terrassée et n’est remblayée que de sol constitué de terre.

 

Louis Cagin