Pourquoi utiliser un réfrigérant dans les bacs à eau de votre rectiligne ou votre biseauteuse pour le verre plat?
Faîtes le test suivant. Notez le niveau de l'ampérage des broches diamantées sur votre rectiligne, sans réfrigérant, puis commencez à rajouter un peu de réfrigérant alors que votre rectiligne façonne le verre. Vous constaterez rapidement que le niveau d'ampérage diminue, preuve que la demande de puissance aux broches est moindre et donc que le façonnage se fait de façon plus efficace.
Le rodage du verre par les meules diamantées fait monter de plusieurs centaines de degrés la température du verre et des meules. Il est donc impératif de diminuer cette température pour éliminer le risque de casse du verre et d'usure plus rapide des meules. Habituellement le refroidissement se fait par injection d'eau au contact verre meules dans les compartiments des meules.
Vous trouverez ci-aprés un article écrit à ce sujet par un des plus grands spécialistes mondiaux dans ce domaine.
Façonnage du verre plat : les liquides de refroidissement synthétiques améliorent le rodage du verre.
Lors du façonnage du verre plat avec des outils diamantés l’utilisation de liquides de refroidissement synthétiques (sans huiles minérales) offre de multiples avantages. Dans cet article le Dr Michael Emonds* donne des indications précises sur le processus du rodage du verre, donne les différentes caractéristiques des liquides de refroidissement et comment ils améliorent l’efficacité du rodage et du perçage.
Les liquides de refroidissement peuvent être classes par rapport à leur comportement avec l’eau. Alors que les refroidissants à base d’huiles minérales ne sont pas solubles dans l’eau, les refroidissants synthétiques le sont, ce qui va augmenter leur efficacité. Ils sont constitués d’un mélange de produits organiques et inorganiques sans aucun apport d’huiles minérales.
Les différentes fonctions d’un liquide de refroidissement synthétique moderne.
On peut distinguer des fonctions principales et secondaires.
La caractéristique principale d’un liquide de refroidissement est de faire baisser la température de l’outil et du verre lors du façonnage, de réduire les frictions, de faciliter l’’enlèvement de verre et de déplacer les particules de verre enlevées hors de la zone de façonnage (contact verre et outil).
Les fonctions secondaires ont une influence sur le fonctionnement de la machine. Un liquide de refroidissement peut par exemple, aider à lutter contre la corrosion, stabiliser le PH et agir sur les résidus de façonnage (silice, générée par l’abrasion du verre par l’outil diamanté).
Percer ou rôder le verre signifie travailler sur un matériau fragile avec des outils diamantes. Ce système d’enlèvement de matière a besoin d’un moyen pour abaisser la température et éloigner les déchets générés par le façonnage de la zone de travail. L’huile est souvent utilisée pour une telle opération. On peut cependant présenter des arguments en faveur de l’eau.
Mais répondre aujourd’hui aux impératifs de qualité et de productivité en utilisant uniquement de l’eau n’est pas possible. Un liquide de refroidissement doit être ajouté. Ce produit est constitué de différents composants qui apportent diverses caractéristiques au produit. Les tensio-actifs par exemple lubrifient le contact entre l’outil et le matériau et donne une meilleure mouillabilité aux particules de verre enlevées. D’autres additifs organiques ou non organiques luttent contre la corrosion et agissent comme un biocide ou stabilisent le ph (solutions tampons). Souvent les additifs possèdent plusieurs de ces fonctions.
Fonctions des tensio-actifs
Les tensio-actifs sont des produits très souvent présents dans les produits utilisés quotidiennement pour le nettoyage. Le même type de molécules est présent dans les liquides de refroidissement modernes.
Chimiquement les tensio-actifs sont de longues chaînes hydrophobes avec des extrémités hydrophiles. Les extrémités des molécules inter-réagissent avec l’eau et la partie hydrophobe réagit avec les huiles minérales ou les résidus. De part cette composition les parties hydrophobes sont rendues solubles dans l’eau.
Influence de la concentration en réfrigérant et de la qualité de l’eau
Influence de la concentration de réfrigerant sur le travail des meules diamantées lors du façonnage du verre plat, en prenant aussi en compte la dureté de l’eau
Le réfrigerant est à comparer à une huile de coupe en mécanique dont l’un des principaux objectifs est de refroidir lors du façonnage (contact de l’outil avec le verre) le verre et la meule.
Les réfrigérants présents sur le marché comportent aussi des additifs ayant d’autres fonctions mais qui ne concernent pas directement le travail de l’outil.
Résultats des tests effectués sur Biseauteuse Bovone 371 en faisant varier les pourcentages d’huile, la dureté de l’eau
- En cas d’eau douce (<25°F) la concentration de l’huile de coupe (réfrigérant) influence de manière continue le travail de la 1ére meule. La décroissance de l’ampérage par rapport à une augmentation de 1% de l’huile est égal à 0,3 A.
- En cas d’eaux dures (32 °F) l’huile de coupe influence de manière continue le travail des deux premières meules de façon beaucoup plus importante que dans le cas précédent. La décroissance de l’ampérage par rapport à une augmentation de 1% de l’huile est égal à 0,6 A.
- Considérant 2% d’huile et augmentant la dureté de l’eau, l’absorption n’augmente que sur la 1ère meule jusqu’à la dureté de 40°F environ, au-dessus de laquelle l’ampérage (qui permet de mesurer la puissance demandée à la meule) reste constant.
- En absence d’huile, en augmentant la dureté de l’eau, les ampèremètres augmentent de façon linéaire.
- Par conséquent on déduit qu’en présence d’eaux douces l’augmentation de la concentration d’huile a pour conséquence une réduction de l’ampérage avec une valeur absolue beaucoup moins importante que tout ce qui a été vérifié en présence d’eaux avec dureté au-dessus de 40°F. Donc, en cas des problèmes d’ampérage il faut vérifier d’abord la dureté de l’eau. En cas de duretés élevées, le pourcentage d’huile de coupe ajoutée dans l’eau des bacs devra augmenter plus que dans le cas d’eaux douces.
Qualité du joint en fonction de la vitesse de travail et de la concentration en liquide de refroidissement.
Sur une perceuse Bystronic PBM 97 trous ont été réalisés avec un forêt Wendt Boart drill DB
FC 191 et la qualité du bord a été controlée par un logiciel graphique.
En augmentant la vitesse de perçage la qualité du bord diminue. Mais avec 4 % de liquide de refroidissement la qualité du bord du trou est meilleure qu’en utilisant simplement de l’eau.
Une augmentation supplémentaire de la concentration en liquide de refroidissement augmente à nouveau la qualité en particulier à haute vitesse de coupe
Miroiterie & Menuiserie d'Aunis
Rebaptisée Miroiterie & Menuiserie d'Aunis, l'entreprise située à Lagord (17) près de la Rochelle, a été inaugurée le 15 novembre dernier avec un nouveau logo, une nouvelle identité visuelle, un nouveau site internet et une nouvelle dirigeante que nous avons interviewée à l'issue de sa première journée de reprise début octobre.
Parcours d'une entrepreneuse de la miroiterie-menuiserie
« Je suis heureuse ; ça se passe bien et je suis dans mon élément » se félicite Dorothée Leneuf-Blaise à l'issue de sa première journée de reprise. Dans la miroiterie depuis dix ans, la nouvelle dirigeante définit elle-même son parcours comme « atypique ». Après une maîtrise d'économie et dix années en cabinet comptable, elle intégre la miroiterie GBM, fabricant de vitrages isolants certifiés Cekal, de menuiserie PVC de la gamme Rehau et Aluminier Agréé Technal à Limoges (87). Elle y sera directrice administrative et financière pendant trois ans.
« Après la liquidation judiciaire de GBM nous avons repris la société sous la forme de coopérative, avec des collègues qui m'ont nommée gérante » explique t-elle. GBM réalisait quatre millions d'euros de chiffre d'affaires avec une quarantaine de collaborateurs en 2017 mais après cinq années à sa tête, elle démissionne, un peu à l'étroit peut-être avec les modalités de prise de décisions inhérentes aux S.C.O.P. L'entrepreneuse s’est lancée alors dans un projet de e-commerce dans la miroiterie. Directrice salariée de l'entreprise, les relations avec les actionnaires ne lui laissent cependant pas l'espace décisionnel qu'elle escomptait. « En janvier 2018, je me suis retrouvée au chômage et je me suis mis en tête d'être seule aux commandes, cette fois, et de chercher une entreprise à reprendre ».
Une transmission menée tambour battant
Originaire de la Nouvelle-Aquitaine, c'est dans cette région que vont se concentrer ses recherches. « Sur la site de la BPI, il existe un service d'annonces de cession-reprise d'entreprises. J'ai répondu à l'une d'elles qui indiquait “menuiseries alu et miroiterie, un vrai savoir-faire”. J'ai envoyé mon CV, signé l'engagement de confidentialité ; j'ai su qu'ils étaient à la Rochelle et Aluminiers Agréés Technal : c'est une image, une force commerciale, un savoir-faire technique et je l'étais moi-même à Limoges, je connaissais très bien le produit, le fournisseur. J'ai donc visité la miroiterie début mai ».
L'entreprise n'est pas en difficulté ; reprise 12 ans plus tôt, elle réalise un chiffre d'affaires de 1,2 million d'euros avec 10 salariés mais ses dirigeants souhaitent changer de vie à l'aube de leurs 40 ans. Dorothée Leneuf-Blaise qui en a 42, signe un accord au début de l'été, « le temps de monter la structure, de trouver des financements ».
Lauréate du Réseau Entreprendre qui la soutient et l'accompagne ainsi que d’Initiative Charente-Maritime, elle a pu bénéficier de prêts et intégrer aussi des réseaux locaux : « Je ne connais pas la Rochelle et une femme qui rachète une entreprise de miroiterie-menuiserie il n'y en a pas tous les jours donc j'ai dû rassurer aussi bien les salariés que mes partenaires financiers et institutionnels sur le fait que je venais m'installer à la Rochelle, que je n’étais pas là pour diriger une entreprise deux jours par semaine » précise la dirigeante.
Donner un nouvel élan à l'entreprise
Après une phase d'observation sur le terrain en septembre dernier, la feuille de route de la nouvelle dirigeante est claire : redynamiser l'entreprise, moderniser son image, lui donner un nouvel élan. « J'ai présenté ma feuille de route aux salariés. Je leur ai présenté un nouveau logo, une nouvelle identité visuelle, ils ont eu un aperçu immédiat de l'image que je voulais donner à l'entreprise. Et ils sont très contents, très actifs, ils se sont mis au travail tout de suite. La hantise des salariés d'une entreprise reprise, c'est de tomber sur quelqu'un qui ne connaît pas le métier. Or je connais la miroiterie et la menuiserie alu : on a tout de suite parlé le même langage, on a parlé chantiers, fournisseurs, produits, réalisations, problématique des clients et quand on parle le même langage ça colle tout de suite » explique t'elle.
Objectif essentiel pour l'année à venir : « remettre en état l'outil de production ». Acheter des locaux, les équiper en outillage et constituer une équipe de pose. Du point de vue des embauches un apprenti des compagnons, âgé de de 16 ans, vient de rejoindre les troupes une semaine après la prise de fonction de Dorothée Leneuf-Blaise qui s'en félicite car former et transmettre le savoir-faire fait partie de ses ambitions.
Rappelons que l'entreprise rochelaise fabrique et installe des menuiseries aluminium Technal pour une clientèle constituée à 60% de particuliers et développe une activité négoce et découpe de simple vitrage, remplacement de casse, travaux de miroiterie (pare-douche, crédence etc...) pour la partie miroiterie. Sa nouvelle dirigeante vise deux millions d'euros de chiffres d'affaires d'ici à cinq ans.
Incendie à la miroiterie Strippoli en Isère
Une trentaine de sapeurs-pompiers a convergé lundi soir à Crolles pour éteindre un incendie qui s’était déclaré vers 21 heures dans une entreprise de vitrerie-miroiterie.
Le feu s’est semble-t-il développé dans un local où du matériel de menuiserie PVC était entreposé, une importante fumée se dégageant de cet entrepôt situé rue des Grives, dans le secteur situé à proximité du rond-point d’accès à la bretelle de l’A41.
Les sapeurs-pompiers ont évité la propagation aux bureaux
Sur les lieux, les sapeurs-pompiers ont établi trois lances, dont l’une sur camion-échelle. Ils ont coupé la propagation à l’aile gauche de ce bâtiment, occupée notamment par l’accueil de l’entreprise (la société Strippoli), et sont parvenus à circonscrire le sinistre, localisé dans un local situé dans la partie centrale du bâtiment, elle-même d’une superficie d’environ 350 mètres carrés.
Les soldats du feu ont également porté secours à l’un des responsables du site, qui s’est brûlé à une main mais dont l’état de santé n’a pas nécessité d’hospitalisation immédiate.
L’opération d’extinction totale et de déblais s’est poursuivie une partie de la nuit.
On ignorait hier soir les causes précises du sinistre, ainsi que les conséquences éventuelles de cet incendie en termes de chômage technique.
Trophée des entreprises du Cantal dans la catégorie "Numérique" : la Miroiterie Laumond
Le lauréat de cette catégorie est la Miroiterie Claude Laumond. Cette société, qui emploie 35 personnes, est spécialisée dans la miroiterie et la menuiserie aluminium et travaille pour les particuliers, mais surtout les collectivités et les marchés publics.
Pour Michel Gennai, ce Trophée récompense "l'aboutissement d'une reprise qui s'est très bien passée et aussi une équipe qui a permis de développer la Miroiterie Laumond".
Michel Gennai dirige la Miroiterie Laumond, à Aurillac, depuis l’automne 2016. Il vient d’investir dans des machines numériques pour augmenter sa capacité de production.
D’un petit magasin familial, ouvert dans le centre-ville de la préfecture cantalienne dans les années 50, la Miroiterie Laumond est devenue aujourd’hui une société au rayonnement national.
Soixante ans plus tard, elle emploie vingt-huit personnes dans ses ateliers de 3.500 m2, boulevard du Vialenc, à Aurillac, et a généré un chiffre d’affaires de 7 M€ l’an dernier.
7 M€ de chiffre d’affaires en 2017
« Nous comptons également un deuxième site avec sept salariés à Figeac, dans le Lot », précise Michel Gennai, le patron aux commandes de cette société, active dans le vitrage, les vérandas, la conception et réalisation de façades, et la menuiserie alu.
Ces deux dernières années, il a poursuivi la stratégie entamée par son prédécesseur, Claude Laumond : développer le rayonnement de la société à travers la France. Quand Michel Gennai a repris la société, celle-ci réalisait alors 90 % de son chiffre d’affaires au niveau local. S’il a continué à travailler sur ce marché historique des particuliers et des collectivités, qui lui a rapporté près de 2M€ sur les 7 M€ réalisés en 2017, il a dû aller un peu plus loin géographiquement, « pour sécuriser l’entreprise ».
Actuellement, Laumond travaille sur des chantiers à Paris, en Ile-de-France, à Toulouse, à La Baule… « Aujourd’hui, la partie négoce en menuiserie aluminium fabriquée dans nos ateliers est en plein développement. »
Michel Gennai a pu, pour cela, s’appuyer sur son réseau professionnel, conforté au cours de ses trente ans d’expérience dans le domaine de la menuiserie alu, et sur les partenariats noués avec d’autres entreprises.
« Une carte à jouer en tant que spécialiste du sur-mesure »
Pour faire face à ce développement et rester compétitive, la miroiterie Laumond va également numériser sa production. Cet été, elle a investi 200.000 € dans une scie numérique et un centre d’usinage numérique. Cet investissement est couplé à la mise en place d’un module informatique d’usinage assurant une liaison directe entre le logiciel Techndesign et les machines.
« Nous avons l’engagement de notre principal fournisseur Technal pour nous accompagner dans cette démarche. Nous sommes pilotes sur ce projet pour l’intégration de cette nouvelle technologie. »
Pour Michel Gennai, Laumond a un vrai savoir-faire et des gens compétents. « Dans notre métier, il y a des industriels de la fenêtre, des petits aluminiers, et nous au milieu. Nous avons une carte à jouer en tant que PME spécialisée dans le sur-mesure. L’utilisation de ces nouveaux outils va permettre d’augmenter la capacité de production. » Et qui dit croissance, dit embauche, assure Michel Gennai. « Nous avons recruté trois personnes à la fabrication cet été. »
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