Nouveau salon de la pierre en France, Rocalia.
A l’initiative de la revue Pierre Actual un nouveau salon de la pierre va se tenir en France. A Lyon, du 5 au 7 décembre 2017.
Usage de la lave émaillée en signalitique
La lave et le grès émaillés sont principalement utilisés pour les tables de lecture, mais peuvent être également utilisés pour des plaques de petit format à appuyer ou encastrer.
La lave a un aspect noble, une très belle texture et deux siècles d’utilisation de ce matériau, mal connu du public, ont prouvé son inaltérabilité absolue en signalisation et en décoration en plein air.
En effet, la lave et le grès émaillés ont une très grande longévité. Ce sont des matières qui ne connaissent pas le vieillissement : elles sont totalement inaltérable par le gel, les acides, le sel, les rayonnements solaires et lunaires. Elles résistent bien aux rayures comme un verre; les émaux les plus résistants cuits plusieurs fois à haute température ne sont rayables qu’au diamant. Les "tags" sont nettoyables sans altération de la surface. Un petit bémol toutefois, la peinture du tag peut s’introduire dans les microfissures du faïençage et il est alors pratiquement impossible de l’en retirer.
Donc, si l’on sait que la plaque sera soumise à des dégradations de type graffiti, il est peut-être préférable de choisir du grès qui ne présente pas ce faïençage. Les chocs de cailloux ne laissent que de petites traces au point d’impact — elles n’évoluent pas dans le temps sur le substrat inerte—. Les plombs de fusil ricochent. Mais une plaque de lave ou de grès émaillés ne tiendra pas plus qu’un autre matériau à une agression violente à la masse ou au burin!
Cette durabilité est à la fois un avantage et un inconvénient : elle est utile en milieu à risque (zone urbaine) encore que ne résistant pas à des cas de vandalisme violent, mais il faut prendre en compte que tout style de communication vieillit ...
Le bâtiment pourrait se stabiliser en 2016.
L'activité de l'artisanat du bâtiment (y compris les marchés de la miroiterie et de la marbrerie) en France pourrait se stabiliser cette année, ce qui mettrait fin à une "dégringolade ininterrompue depuis 2012", a estimé jeudi la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb).
Avec un repli de 2% en volume l'an dernier, ramené à -1% au dernier trimestre, 2015 "se clôt sur une moindre dégradation de l'activité de l'artisanat du bâtiment", a annoncé la Capeb lors d'une conférence de presse.
Il s'agit toutefois du 4ème repli annuel d'activité pour le secteur, qui a encore perdu 15.000 emplois l'an dernier, a déploré Patrick Liébus, le président de la Capeb.
"Heureusement, les perspectives 2016 sont moins dramatiques, grâce notamment aux dispositifs en faveur de la performance énergétique, du neuf et de l'accessibilité du bâti", a-t-il estimé.
S'il est "difficile d'être optimiste" vis-à-vis de 2016, pour la Capeb, celle-ci est un peu plus confiante, en tablant sur "une évolution en volume de 0 à 1%".
En effet, une "moindre dégradation dans le neuf et les marchés de la rénovation énergétique et de l'accessibilité, devraient créer des perspectives plus favorables", ce qui permettrait de "stopper la dégringolade ininterrompue depuis 2012".
Pour la Capeb, "parler de réelle reprise est toutefois prématuré, tandis que la concurrence déloyale et le manque de confiance des ménages freinent ostensiblement la croissance de l'activité de l'artisanat du bâtiment".
Au quatrième trimestre 2015, l'activité dans le neuf a encore cédé 2,5% (contre -5% au 3ème trimestre), tandis qu'elle est restée atone dans l'éco-rénovation (contre -1%).
Sur l'ensemble de l'an dernier, l'activité dans le neuf a reculé de 4,5%, mais le secteur a bénéficié de la croissance des travaux de performance énergétique (+1%) et la reprise des ventes de logements anciens.
Malgré cela, l'activité en entretien-rénovation a reculé de 0,5%, comme en 2014.
Quant à l'amélioration constatée depuis août 2015, sur les ventes de logements neufs, elle "devrait produire ses effets dans le courant de l'année 2016", estime la Capeb.
Début janvier 2016, les carnets de commandes représentent 72 jours de travail, soit 7 jours de plus qu'un an auparavant.
Pour 2016, la Capeb table sur un repli de l'activité de 0,5% à 1,5% dans le neuf, contrebalancée par une hausse de 0,5% à 1,5% dans l'entretien-rénovation.
La restauration des monuments historiques
Comprendre le passé
La restauration d’un monument historique naît toujours de l’admiration devant un travail de création et de construction effectué voilà parfois bien des siècles. Car un ouvrage ne traverse le temps que si au-delà de sa fonction utile de bâtiment d’habitation, de défense, de culte,... une magie faite d’art et de technique a dépassé sa destination initiale.
Le premier travail des techniciens des monuments historiques est de "saisir" la magie des lieux dans toutes ses dimensions. Appréhension de l’espace, de l’intégration au site, des conditions d’édification initiale, histoires d’un bâtiment qui a parfois subi autant des assauts des hommes que du temps.
Cette étape passe par une recherche historique, iconographique, photographique... auprès des bibliothèques locales, des centres d’archives, des musées, des universités...
De cette compréhension du passé dépend toute la qualité de la restauration, rendre au bâtiment son aspect mais aussi son esprit initial.
Travail d’art et de passion, la rénovation d’un monument historique est également un acte économique. Le respect du passé n’implique pas l’archaïsme technologique ; au contraire les techniques les plus modernes et les plus sophistiquées sont utilisées pour mener à bien le chantier.
Ainsi le D.A.O. qui permettra d’optimiser la stéréodomie et le travail de l’appareilleur ; ou bien encore les techniques d’injection de résine qui consolident les structures sans les désorganiser.
L’objectif à ce niveau est de mettre au service d’un état d’esprit, les techniques modernes qui assureront une fiabilité maximale de l’intervention ainsi qu’une maîtrise des coûts.
Perpétuer les traditions
L’ambiance autant que l’allure du monument rénové dépendent d’une multitude de détails qui vont du choix des matériaux à leur traitement et à leur assemblage.
Pour rendre aux édifices leur éclat et leur aspect initiaux, les techniciens respectent les anciennes techniques de construction.
Formés aux métiers d’antan, les compagnons exécutent les chantiers en utilisant les matériaux classiques et traditionnels comme la chaux, la pierre ou la brique, si possible d’époque.
Signes particuliers des monuments, les ornementations sont souvent les parties qui ont subi le plus durement l’action de l’érosion naturelle ou celles plus pernicieuses de la pollution et des hommes.
Le tailleur de pierre doit alors refaire les gestes qui, des siècles auparavant, avaient donné vie aux mêmes motifs, fleurons, rosaces, moulures...
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