Le tailleur de pierre
Le tailleur de pierre est un professionnel du bâtiment qui réalise des éléments architecturaux en pierre de taille : murs, arcs, linteaux, plate-bande, voûtes, piliers, colonnes, frontons, corniches, balustrades, cheminées, escaliers, etc.
Son domaine professionnel est la taille de pierre. Le tailleur de pierre assure également la pose de ses appareils sur le bâtiment. Il peut être amené à monter sur des échafaudages. Il travaille en atelier ou sur les chantiers.
Le tailleur de pierre doit être méticuleux et précis dans toutes les étapes de son travail. La précision requise lors de la taille de la pierre est de l'ordre du millimètre, c’est-à-dire de l'épaisseur du trait réalisé à la pointe à tracer et au crayon. Dans l'idéal, le ciseau doit couper le trait en deux.
Cette profession est à différencier de celle du sculpteur. Le tailleur de pierre réalise les éléments d'un édifice en pierre : murs, voûtes, arcs des portes et fenêtres, escaliers... qui sont des ouvrages géométriques. Le sculpteur, lui, exécute tout ce qui concerne la décoration de l'édifice, statuaire, bas-reliefs,... qui sont des ouvrages figuratifs (personnages, animaux, végétaux, etc.).
Le tailleur de pierre doit aussi connaître la maçonnerie liée à son métier pour pouvoir implanter un ouvrage au sol, étayer les appareillages lors de la pose, poser les blocs de pierre, et effectuer les raccords d'enduit. Il utilise pour cela les mêmes outils qu'un maçon et des mortiers de chaux. Là aussi la précision est de l'ordre du millimètre. Un ravalement est presque systématiquement effectué pour garder des jonctions parfaites.
La connaissance de la géométrie et de la stéréotomie est primordiale dans ce métier. Cette science s'appelle l'art du trait. Le tailleur de pierre doit tracer le bloc avant de procéder à la taille de celui-ci. Pour cela, il réalise une épure.
Nouveau salon de la pierre en France, Rocalia.
A l’initiative de la revue Pierre Actual un nouveau salon de la pierre va se tenir en France. A Lyon, du 5 au 7 décembre 2017.
Usage de la lave émaillée en signalitique
La lave et le grès émaillés sont principalement utilisés pour les tables de lecture, mais peuvent être également utilisés pour des plaques de petit format à appuyer ou encastrer.
La lave a un aspect noble, une très belle texture et deux siècles d’utilisation de ce matériau, mal connu du public, ont prouvé son inaltérabilité absolue en signalisation et en décoration en plein air.
En effet, la lave et le grès émaillés ont une très grande longévité. Ce sont des matières qui ne connaissent pas le vieillissement : elles sont totalement inaltérable par le gel, les acides, le sel, les rayonnements solaires et lunaires. Elles résistent bien aux rayures comme un verre; les émaux les plus résistants cuits plusieurs fois à haute température ne sont rayables qu’au diamant. Les "tags" sont nettoyables sans altération de la surface. Un petit bémol toutefois, la peinture du tag peut s’introduire dans les microfissures du faïençage et il est alors pratiquement impossible de l’en retirer.
Donc, si l’on sait que la plaque sera soumise à des dégradations de type graffiti, il est peut-être préférable de choisir du grès qui ne présente pas ce faïençage. Les chocs de cailloux ne laissent que de petites traces au point d’impact — elles n’évoluent pas dans le temps sur le substrat inerte—. Les plombs de fusil ricochent. Mais une plaque de lave ou de grès émaillés ne tiendra pas plus qu’un autre matériau à une agression violente à la masse ou au burin!
Cette durabilité est à la fois un avantage et un inconvénient : elle est utile en milieu à risque (zone urbaine) encore que ne résistant pas à des cas de vandalisme violent, mais il faut prendre en compte que tout style de communication vieillit ...
Le bâtiment pourrait se stabiliser en 2016.
L'activité de l'artisanat du bâtiment (y compris les marchés de la miroiterie et de la marbrerie) en France pourrait se stabiliser cette année, ce qui mettrait fin à une "dégringolade ininterrompue depuis 2012", a estimé jeudi la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb).
Avec un repli de 2% en volume l'an dernier, ramené à -1% au dernier trimestre, 2015 "se clôt sur une moindre dégradation de l'activité de l'artisanat du bâtiment", a annoncé la Capeb lors d'une conférence de presse.
Il s'agit toutefois du 4ème repli annuel d'activité pour le secteur, qui a encore perdu 15.000 emplois l'an dernier, a déploré Patrick Liébus, le président de la Capeb.
"Heureusement, les perspectives 2016 sont moins dramatiques, grâce notamment aux dispositifs en faveur de la performance énergétique, du neuf et de l'accessibilité du bâti", a-t-il estimé.
S'il est "difficile d'être optimiste" vis-à-vis de 2016, pour la Capeb, celle-ci est un peu plus confiante, en tablant sur "une évolution en volume de 0 à 1%".
En effet, une "moindre dégradation dans le neuf et les marchés de la rénovation énergétique et de l'accessibilité, devraient créer des perspectives plus favorables", ce qui permettrait de "stopper la dégringolade ininterrompue depuis 2012".
Pour la Capeb, "parler de réelle reprise est toutefois prématuré, tandis que la concurrence déloyale et le manque de confiance des ménages freinent ostensiblement la croissance de l'activité de l'artisanat du bâtiment".
Au quatrième trimestre 2015, l'activité dans le neuf a encore cédé 2,5% (contre -5% au 3ème trimestre), tandis qu'elle est restée atone dans l'éco-rénovation (contre -1%).
Sur l'ensemble de l'an dernier, l'activité dans le neuf a reculé de 4,5%, mais le secteur a bénéficié de la croissance des travaux de performance énergétique (+1%) et la reprise des ventes de logements anciens.
Malgré cela, l'activité en entretien-rénovation a reculé de 0,5%, comme en 2014.
Quant à l'amélioration constatée depuis août 2015, sur les ventes de logements neufs, elle "devrait produire ses effets dans le courant de l'année 2016", estime la Capeb.
Début janvier 2016, les carnets de commandes représentent 72 jours de travail, soit 7 jours de plus qu'un an auparavant.
Pour 2016, la Capeb table sur un repli de l'activité de 0,5% à 1,5% dans le neuf, contrebalancée par une hausse de 0,5% à 1,5% dans l'entretien-rénovation.
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