Présentation officielle de l'indication géographique Pierres marbrières de Rhône-Alpes
Nous sommes également très heureux de vous annoncer la publication de l'homologation au Journal Officiel :
Nouveauté CMS; Machine combinée model KosmosJet. Débiteuse + découpe jet d’eau
Nouvelle génération de débiteuse 5 axes combinée monobloc, entièrement gérée par une
commande numérique :
1. Plus de limites d'usinage grâce au plan de travail le plus large de sa catégorie :
4000 mm x 2350 mm
2. Protection maximale contre la rouille : la structure est en acier galvanisé à chaud,
tandis que le réservoir de est en acier inoxydable.
3. Dimensions d'installation au sol au minimum de la catégorie : la machine n'occupe que
36,5 m2
4. Les opérations de chargement des plaques sont facilitées grâce à la table
basculante dont la hauteur par rapport au sol n'est que de 380 mm
5. La machine est un véritable monobloc, compact et facile à installer ; elle ne nécessite
aucun type de fondation, de sorte qu'elle peut être immédiatement opérationnelle.
La machine est équipée d'une tête de coupe à jet d'eau abrasif qui, fonctionnent en
combinaison avec la lame diamant, permet d'automatiser la coupe des plaques de pierre
naturelle et composite lorsqu'il y a des coupes et des angles intérieurs gênants.
La machine est conçue pour tous les marbreries qui effectuent des coupes de pierres
naturelles, de composites et de plaques de céramique.
Pour plus d’information technique ou recevoir une offre commerciale, nous contacter sur Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. ou au 06 64 73 63 77. Merci
La pierre de Ponce
Elle ressemble à un gros caillou, parfois informe. Elle joue pourtant un rôle majeur pour que le marbre déploie toute sa brillance. Le village de Rance est imprégné de l’histoire de ses marbriers. On la découvre au détour d’une promenade décrite dans un nouveau fascicule.
Elle est posée là, sans attirer particulièrement le regard, au milieu de dizaines d’outils liés au travail du marbre. Une pierre ponce? « Oui, comme pour rendre les pieds plus lisses, sourit la conservatrice du Musée du marbre de Rance, Florence Peltier. Elle donne à la roche taillée son aspect brillant, elle l’adoucit en la débarrassant de sa pellicule calcaire. En frottant le marbre avec de la cire d’abeille, cela lui permet de devenir totalement imperméable, un peu comme s’il était simonisé.» Comment a-t-elle atterri dans les mains des «polisseuses», ces ouvrières qui «finissaient» une pièce de marbre? «La pierre ponce est une pierre volcanique, poursuit la conservatrice. Elle est arrivée dans nos régions à l’époque de la campagne militaire de François 1er en Italie, dans le 1er quart du XVIe siècle. C’était là-bas une méthode utilisée pour rendre le marbre plus beau. À Rance, où l’on extrait la roche d’une carrière derrière l’église, le marbre brut couvre le sol de l’édifice religieux. Au fil du temps, les paroissiens constatent que leurs sabots, en glissant sur le sol, l’ont rendu brillant, alors que sous les pieds des chaises, l’aspect brut est conservé.» Du constat naît la pratique d’utiliser la pierre pour lustrer le marbre et en faire un élément décoratif.
La mémoire d’Adèle
La pratique du polissage est relatée dans un fascicule servant de fil rouge à la visite du musée en mode après-Covid, c’est-à-dire sans la présence d’un guide. Il porte la voix d’Adèle Draguet, qui à l’âge de 91 ans, en 1979, a livré au musée ses souvenirs de «polisseuse». Dans la première moitié du XXe siècle, elles étaient nombreuses à user de la pierre ponce à domicile, pour le compte des entreprises marbrières de Rance. « On “usait” la pièce avec des pierres de plus en plus tendres, de la pierre de Gothland, de rabat et enfin la pierre ponce, relate Adèle Draguet. Les femmes ne travaillaient qu’à la main, et à domicile quand elles avaient des gosses. Certaines allaient chercher les pièces à l’usine avec une charrette tirée par des chiens. Et on devait payer nos outils nous-mêmes. » Une vie de labeur entre pierre et roche, dont le musée MagMa de Rance garde la mémoire.
Les visites guidées étant interdites jusque fin septembre, il a fallu trouver d’autres moyens de faire découvrir l’histoire et l’environnement du musée du marbre. D’ici une quinzaine de jours, un nouveau fascicule sera disponible pour permettre au visiteur de repérer les traces de l’histoire marbrière du village. Ainsi, une plaque sur une petite maison en contrebas du musée rappelle qu’elle fut la première école du village. C’est la première étape d’un circuit piéton entre pierres et verdure, via la rue du Chauffour et la rue du Commerce qui a abrité les marbreries en activité pendant plusieurs siècles. Au détour d’un chemin, on repère les traces des usines marbrières: Jules Rolez Limited, là où se trouve aujourd’hui le siège de l’AIESH, l’ancienne usine Chardon, transformée aujourd’hui en logements sociaux, la marbrerie du Château, celle de la famille Bailly.
La promenade permet aussi de situer les anciennes carrières dont certaines ont poursuivi leur activité jusqu’au milieu du XXe siècle avant d’être mises sous eau. Il s’agit de la carrière Fosset ou de la Marzelle, aujourd’hui site privé; et la carrière à Roc, aussi appelée Trou de Versailles, restée en activité jusqu’en 1952 et ainsi nommée pour rappeler que le marbre rouge de Rance a été abondamment utilisé dans la décoration du château de Versailles.
Article de l’avenir.net
Réouverture de la carrière de marbre blanc dans les Pyrénées-Orientales, France
le Conseil d'Etat donne raison à l'exploitant de la carrière de Vingrau
Le Conseil d'Etat est revenu sur l'annulation de l'arrêté préfectoral autorisant la réouverture de la carrière de marbre de Nau-Bouques, où 28 espèces de faune et de flore protégées sont recensées.
Déception de mise du côté de la Fédération pour les espaces naturels et l'environnement des Pyrénées-Orientales. Ce mercredi 3 juin 2020, le Conseil d'Etat a cassé l'arrêté de la cour d'appel de Marseille qui donnait raison à l'association. Et pour cause cette décision confirmait l'annulation de l'arrêté préfectoral autorisant la réouverture intégrale de la carrière de marbre blanc de Nau-Bouques (environ huit hectares à cheval entre Vingrau et Tautavel).
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