Arrêt d’activité, marbrerie Arteni
L’entreprise Arteni-Le Gal, spécialisée dans la fabrication de monuments funéraires, a fermé ses portes il y a quelques semaines.
Ce qui n’aura pas manqué d’être relevé par les nombreux automobilistes qui empruntent quotidiennement la RD 155, entre Fougères et l’A 84.
Implanté à Saint-Germain-en-Coglès, le site d’une superficie d’environ deux hectares, avec d’importants bâtiments de travail du granit, se situe en effet en bordure de la départementale.
Arteni (Arts et techniques du granit) et la marbrerie Le Gal, de Fougères, avait fusionné en 2013, en employant une vingtaine de salariés.
Les deux entreprises avaient elles mêmes été reprises il y a peu par le groupe de pompes funèbres Sérénium.
Celui-ci fait partie désormais du groupe national OGF, sous l’enseigne Dignité funéraire.
La marbrerie provençale récompensée
La marbrerie provençale qui a fêté ses 70 ans a été reprise il y a 30 ans par Denis Riocreux.
Depuis par sa croissance régulière, elle est passé d’un à douze salariés. Un résultat remarquable pour cet amoureux de la pierre qui a su faire passer l’artisanat et la tradition au niveau des exigences et des technologies du XXIe siècle. Le parc des machines est entièrement numérisé et autofinancé, avec un investissement à hauteur de 150000 € par an, l’entreprise adapte en permanence ses capacités technique de réponse à l’évolution des demandes. En matière de réalisation, l’entreprise fait également appel au concours de designers afin d’être à la pointe de la modernité.
Mais cet équipement ne se fait pas au détriment de la tradition puisque les savoirs faire sont patiemment cultivés au sein de la société. Avec un turn-over très faible les employés restent jusqu’à 25 ans, on peut dire que l’entreprise sait fidéliser les nombreux talents. Elle a d’ailleurs obtenu les prestigieux labels d’entreprise du patrimoine vivant et celui des métiers d’art. Cette entreprise innovante dans le respect des traditions, qui a pour objectif majeur la qualité, est un exemple que la ville tenait à saluer.
Vente marbrerie Soliani
Michel Dauphin, le dernier de la famille, vient de passer la main. Pour prendre sa retraite.
Pour Laurent Heyser, qui reprend la plus ancienne entreprise familiale de Moyeuvre-Grande, les pompes funèbres et marbrerie Paquin-Dauphin, c’est également un véritable changement de cap.
« J’étais chauffeur routier. Voulant changer de métier, j’ai suivi une formation en 2015 aux pompes funèbres Robert, à Pont-à-Mousson. Pendant un an, depuis début 2018, j’ai travaillé avec Michel Dauphin afin de parfaire mon expérience », confie-t-il.
Depuis début janvier 2019, la société appartient en propre à Laurent Heyser.
Saga familiale
« L’entreprise a été créée en 1923 par Edmond Paquin qui travaille avec son frère Augustin », rappelle Michel Dauphin. « À l’époque, il n’avait en charge que le transport des cercueils à l’église et au cimetière… » En 1935, il rachète un commerce de couronnes funéraires en perles et des croix en granit de la ville. « Le menuisier qui fabriquait les cercueils a craint pour son travail et créé des problèmes. C’est à ce moment là que mon grand-père a décidé de vendre des cercueils. »
La marbrerie Soliani aussi
La fille d’Edmond, Simone, se voit offrir un magasin au n° 35 de la rue Foch, pour la vente des couronnes et des croix. En 1953, elle épouse André Dauphin, qui commence à travailler dans l’entreprise. En 1958, Edmond Paquin prend sa retraite et partage ses affaires. Son fils Jean préfère garder le commerce de charbon. Les pompes funèbres reviennent à Simone et prennent le nom de pompes funèbres Paquin-Dauphin. Les pompes funèbres deviendront la SARL Paquin-Dauphin en 1980. Vers 1995, le couple se décide à vendre. Michel Dauphin, l’un des deux fils d’André et de Simone Dauphin se porte acquéreur de l’affaire et s’installe au 33, rue Foch. Il reprendra également la marbrerie Soliani en 1997. C’est cet ensemble qu’il vient de céder à Laurent Heyser. Mais le nom – les pompes funèbres Paquin-Dauphin – reste d’actualité.
Quatre salariés, huit vacataires
L’entreprise Paquin-Dauphin compte quatre salariés à temps plein, deux à la marbrerie et deux aux pompes funèbres, auxquels il faut ajouter huit vacataires, dont l’un prépare le diplôme de maître de cérémonie. Laurent Heyser, repreneur des pompes funèbres et de la marbrerie, est marié et père de quatre enfants. L’un des enfants commence à travailler en tant que vacataire… Une nouvelle saga ?
Mec, nouvelle ligne de fractionnement
Nous avons le plaisir de vous présenter un système de fractionnement manuel pour le traitement de gros blocs de gneiss. L'installation est entièrement personnalisée en fonction des exigences / indications du client.
Lors de la première scission, il est nécessaire de déplacer la pièce vers l'arrière pour la scinder à nouveau en deux. Afin de fournir ce type de manutention et de traitement, Mec a étudié un système de déplacement particulier, en remplaçant les tables de la machine par des convoyeurs à chaînes spéciaux qui passent également sous les pales. En outre, il existe deux bras hydrauliques mobiles qui peuvent atteindre n’importe quel point du bloc de pierre. Ils permettent à l’opérateur de manipuler la pièce en un point précis et exact, où un repositionnement important est nécessaire. Ce système de traitement de la pierre permet d’obtenir une division constante dans le sens exact du filon.
La tête de fendage de la machine est équipée d'une lame pivotante afin de suivre le plan de la pierre. En plus de cela, ce type de lames avec leurs propriétés spécifiques garantissent un profil de fente de très haute qualité.
Si vos clients ont également des matériaux veinés, même de grandes dimensions, et désirent les scinder, veuillez nous contacter à l'adresse Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
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